Dans le tourbillon de la vie, certains silences résonnent plus fort que les plus belles mélodies. Trois mois après avoir dit adieu à sa mère, l’icône Françoise Hardy, Thomas Dutronc se livre dans un nouvel album empreint de nostalgie et de tendresse. Avec « Il n’est jamais trop tard », le chanteur nous invite dans son univers intime, où chaque note semble être un écho à la voix tant aimée de sa mère.
« J’ai hérité ça d’elle »
« Car il n’était pas fini et que je suis un perfectionniste. J’ai hérité ça d’elle. Et je ne voulais pas lui présenter quelque chose de pas totalement prêt », confie Thomas Dutronc à Ciné Télé Revue, évoquant son dernier opus qu’il n’a pu partager avec Françoise Hardy. Une exigence artistique doublée d’une sensibilité à fleur de peau, le musicien regrette de ne pas avoir pu offrir à sa mère l’écoute de cet album qui lui est si cher. « Elle avait des problèmes d’audition à la fin. Mais oui, j’aurais aimé qu’elle puisse l’entendre », partage-t-il avec émotion.
« Pour l’instant, je vais me concentrer sur ma tournée »
Au-delà de l’album, Thomas Dutronc se confie sur son désir de valoriser l’héritage musical de Françoise Hardy. « On en parle avec Étienne Daho qui connaît tout ça tellement mieux que moi », révèle-t-il. Un projet qui prendra forme après sa tournée, où il espère rendre hommage à sa mère, bien que la manière de le faire reste encore à définir. « Pour l’instant, je vais me concentrer sur ma tournée. On essaie de lui rendre hommage évidemment. Je ne sais pas encore comment, ce n’est pas facile », admet-il.
Thomas Dutronc ne cache pas les difficultés rencontrées dans la gestion de l’héritage laissé par Françoise Hardy. « C’est un peu une montagne qui me tombe dessus, avec des problèmes juridiques et notariaux. Mais c’est comme ça », confie-t-il, soulignant les épreuves qui accompagnent le deuil.
Dans cet album, Thomas Dutronc nous offre une fenêtre sur son âme, où chaque mélodie est un pont entre le passé et le présent, un hommage à une mère dont l’étoile brille désormais dans un autre ciel. « Il n’est jamais trop tard » pour se souvenir, pour aimer, et pour Thomas Dutronc, pour continuer à faire vivre l’œuvre de Françoise Hardy à travers sa propre musique.