L’ancien défenseur de l’équipe de France, Frank Leboeuf, s’est récemment confié sur les défis qu’il a dû relever après avoir raccroché les crampons. Une transition loin d’être aisée pour le champion du monde 1998, qui a dû faire face à une série d’épreuves personnelles.
« Je l’ai mal vécu »
Après une carrière couronnée de succès, Frank Leboeuf a connu une période particulièrement difficile. « Je l’ai mal vécu », confie-t-il à Gala.fr, évoquant la fin de sa carrière sportive. Le décès de son père, la perte de sa petite chienne Chelsea, un divorce et un déménagement à Los Angeles pour étudier l’art dramatique, tout s’est enchaîné rapidement pour l’ex-footballeur. « Tout ça m’a fait beaucoup de mal », admet-il.
« J’avais le sentiment qu’après toutes ces années de plaisir, il fallait que je morfle »
Malgré ces épreuves, Frank Leboeuf n’a pas baissé les bras. « J’avais le sentiment qu’après toutes ces années de plaisir, il fallait que je morfle », analyse-t-il. Mais l’ancien sportif a su faire preuve de résilience : « Ça a été un peu dur, j’ai mis du temps pour me relever mais après, ça a été ». Aujourd’hui, il trouve son bonheur sur les planches de théâtre, prouvant que la reconversion est possible, même après les moments les plus sombres.
Frank Leboeuf reste généralement discret sur sa vie privée, mais il a tout de même partagé quelques moments de vulnérabilité, comme lorsqu’il a parlé de sa dépression post-carrière. « Les enfants ne se sont pas aperçus de mes problèmes. Je n’avais pas à les mêler à mon problème de dépression. J’étais dans mon lit, j’avais envie de rien faire », a-t-il révélé, soulignant l’importance de protéger sa famille de ses propres tourments.
Aujourd’hui, Frank Leboeuf semble avoir trouvé un nouvel équilibre. Comédien accompli, il a su transformer les épreuves en force, et continue de surprendre son public, que ce soit sur les terrains de football d’antan ou sur les scènes de théâtre actuelles. Une leçon de vie qui montre que même après les plus grandes victoires, les défis de la vie quotidienne restent les plus difficiles à surmonter.