Dans le silence recueilli de la chapelle de la Brûlerie, les proches d’Alain Delon ont fait leurs adieux à l’icône du cinéma français. C’est dans sa propriété de Douchy, où l’acteur a vécu ses derniers instants, que s’est tenue une cérémonie intime et chargée d’émotion ce samedi 24 août.
Sur la mélodie du « Clan des Siciliens » d’Ennio Morricone.
Les invités, triés sur le volet, ont commencé à arriver en début d’après-midi, accueillis par la mélodie du « Clan des Siciliens » d’Ennio Morricone. Le cercueil d’Alain Delon, porté par ses enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, ainsi que des employés des pompes funèbres, a marqué un moment d’une intensité rare. « C’était puissant, très beau. On sentait que ça venait du fond du cœur », a confié un invité au sujet du discours d’Anthony Delon, prononcé sans notes.
Vincent Lindon a également pris la parole
Vincent Lindon a également pris la parole, livrant un discours touchant qui a marqué les esprits. La musique du film « Deux hommes dans la ville », composée par Philippe Sarde, a enveloppé l’assemblée de sa mélancolie après les prises de parole. Loubo, le fidèle compagnon à quatre pattes de l’acteur, a lui aussi assisté à la cérémonie, se promenant librement dans la chapelle.
Alors que l’eucharistie se déroulait, une pluie fine s’est mise à tomber, interprétée par les admirateurs présents comme un signe de l’acteur. Mais le soleil a rapidement repris ses droits, illuminant la fin de cet hommage au dernier monstre sacré du cinéma français. La cérémonie s’est achevée par une collation, avant que les invités ne quittent les lieux, emportant avec eux le souvenir d’un Alain Delon éternel, tel qu’il apparaissait sur le livret de messe : un « Baisser de rideau » pour l’histoire d’une légende.