Invité par Cyril Hanouna dans son émission « On marche sur la tête », Gilbert Montagné a laissé éclater sa colère et son désarroi face à un fait divers tragique.
La douleur d’une reconstruction
Le drame de Courbevoie, où une jeune fille de 12 ans a été victime d’un viol, a suscité une vague d’indignation. Gilbert Montagné, connu pour ses tubes ensoleillés, a montré une facette plus sombre de sa personnalité, celle d’un homme révolté par l’injustice. « Ce qui m’attriste évidemment, c’est cette petite fille. Comment va-t-elle se reconstruire ? C’est ça que mon coeur pleure aujourd’hui », a-t-il confié, mettant en lumière la détresse et le long chemin de guérison qui attend la jeune victime.
La justice en question
Le chanteur n’a pas hésité à critiquer le système judiciaire, soulignant le paradoxe de la minorité pénale. « Si on est assez déglingué dans sa tête pour faire une chose comme ça, on n’est pas mineur, on est majoritairement coupable », a-t-il lancé, remettant en cause la responsabilité des jeunes agresseurs présumés. Cette déclaration a suscité un débat sur la manière dont la justice traite les crimes commis par des mineurs.
Un passé qui ne passe pas
Gilbert Montagné a également partagé un souvenir personnel, rappelant que l’antisémitisme, dont la jeune fille a été victime, est un fléau toujours présent. « Je ne parlais à personne de ma judéité, je ne pouvais pas parce que je sentais qu’il ne fallait pas. Et c’est ce qu’il se passe maintenant. On en est encore là », a-t-il déploré, faisant écho à une histoire de discrimination qui perdure.