Dans le tourbillon incessant de l’actualité, certaines histoires nous marquent plus que d’autres. Celle de Gisèle Pélicot, victime des « Viols de Mazan », est de celles qui ne laissent personne indifférent. Alors que l’on pensait le chapitre judiciaire clos pour cette retraitée courageuse, le destin en a décidé autrement. Gisèle Pélicot va devoir affronter une nouvelle fois la justice, puisque 17 des prévenus ont décidé de faire appel de leur condamnation.
« Elle aurait préféré qu’il n’y ait pas de second procès pour pouvoir se projeter définitivement dans le futur »
Le 19 décembre dernier semblait marquer la fin d’un long combat pour Gisèle Pélicot. Son mari, Dominique, reconnu coupable de l’avoir droguée et violée, a été condamné à 20 ans de prison, la peine maximale. Il a choisi de ne pas faire appel, une décision qui aurait pu permettre à Gisèle de se tourner vers l’avenir. Mais le soulagement fut de courte durée. « Un appel contraindrait Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements, ce que Dominique Pelicot refuse », a souligné Me Béatrice Zavarro, l’avocate du mari.
Malheureusement, la décision de Dominique Pelicot n’a pas été suivie par tous les co-accusés. Sur les 41 condamnés, 17 ont choisi de contester le jugement. « Elle aurait préféré qu’il n’y ait pas de second procès pour pouvoir se projeter définitivement dans le futur. Mais elle n’est pas surprise. À notre sens, il n’y a aucune raison que les décisions soient différentes en appel », a déclaré Me Stéphane Babonneau, l’avocat de Gisèle Pélicot.
Gisèle Pélicot ne sera pas seule face à cette nouvelle épreuve judiciaire
Malgré les épreuves, Gisèle Pélicot peut compter sur le soutien de sa famille et de nombreuses personnes qui se sont rassemblées devant le tribunal pour lui témoigner leur solidarité. La date du nouveau procès reste inconnue, mais une chose est sûre : Gisèle Pélicot ne sera pas seule face à cette nouvelle épreuve judiciaire.
Si les 17 co-accuses des viols de Mazan ont fait appel, peut-être est-ce l’occasion pour la justice que leur peine soit alourdie puisqu’en faisait appel, ces hommes obturent qu’ils n’ont pas compris la gravité de leurs actes et qu’ils n’ont pas intégré la notion fondamentale de consentement
J’ose espérer qu’ils écopent de peines plus lourdes… pour que ça rentre dans leur cerveau