Marc Lavoine raconte un échange poignant avec Jean-Jacques Goldman…
À l’époque où le succès semblait lui échapper, Marc Lavoine a pu compter sur le soutien d’un ami et mentor : Jean-Jacques Goldman. Dans une récente interview pour Paris Match, le chanteur se remémore cette période délicate et le rôle crucial joué par Goldman. « Jean-Jacques est quelqu’un de très juste. Moi, j’ai aussi fait des chansons avec lui et il m’a aidé en me mettant entre les mains de son frère. Je devais être vraiment mal », confie Lavoine.
« Est-ce que tu penses que tu es vraiment fait pour ce métier ? »
Le frère en question, Robert Goldman, connu sous le pseudonyme J.Kapler, a été un soutien indéfectible pour Marc Lavoine, lui permettant de rebondir et de poursuivre sa passion. Mais c’est une question de Goldman qui a particulièrement marqué Lavoine : « Est-ce que tu penses que tu es vraiment fait pour ce métier ? Peut-être que ça ne marchera plus jamais pour toi ? ». Une interrogation brutale, mais qui a poussé l’artiste à se surpasser.
Le début d’une belle aventure
Jean-Jacques Goldman, connu pour son humilité et son désir de mettre en avant les artistes pour qui il écrit, a souvent usé de pseudonymes. Sur l’album « Faux Rêveur » de Marc Lavoine, il signe sous le nom d’O. Menor, un clin d’œil à son propre nom (Goldman se traduisant par « homme en or »). Marc Lavoine, de son côté, a choisi le pseudonyme M. Oats, faisant référence à son nom (avoine en anglais).
Cette collaboration a été le début d’une belle aventure pour Marc Lavoine, qui, grâce à l’appui de Goldman, a su retrouver le chemin du succès. Un bel exemple de solidarité dans l’univers parfois féroce de la musique.
En somme, cette anecdote révèle non seulement la générosité de Jean-Jacques Goldman, mais aussi la résilience de Marc Lavoine, qui a su transformer les doutes en une force motrice. Une histoire inspirante pour tous ceux qui, dans l’ombre d’un doute, cherchent la lumière de la persévérance.