Un ami proche et arrangeur de Jean-Jacques Goldman, Erick Benzi, confie l’un de ses secrets…
« La scène, ça n’a jamais été son endroit où il était le plus à l’aise »
Partagé entre Londres et Marseille, l’interprète de « Envole-moi » mène une existence loin des feux de la rampe. Son dernier album remonte à 2001 et son ultime concert à 2004. Pourtant, il n’a jamais cessé d’être l’artiste préféré des Français, trônant au sommet du classement du Journal du Dimanche depuis sept années consécutives. Mais que fait-il de ses journées, loin des applaudissements et des ovations ?
Erick Benzi, dans une confidence exclusive à BFM TV, nous éclaire : « La scène, ça n’a jamais été son endroit où il était le plus à l’aise. Il a appris à aimer ça en travaillant, avec le temps, donc il a pris beaucoup de plaisir à le faire. Mais c’est pas un manque ». Il ajoute : « C’est pas comme les gens qui veulent mourir sur scène, parce qu’ils ont besoin du regard des autres. Il n’a pas besoin du regard des autres. »
Une carrière exceptionnelle
Loin de se reposer sur ses lauriers, Jean-Jacques Goldman entretient une relation épistolaire avec ses fans, prenant le temps de répondre personnellement à leurs lettres. Thibault Christophe, auteur du roman « Journal d’un fan », peut en témoigner, lui qui a eu l’immense surprise de recevoir une réponse manuscrite du chanteur.
En parallèle, Goldman continue d’écrire pour d’autres artistes, bien que de manière occasionnelle. Des noms comme Emmanuel Moire, Patrick Fiori, Trois Cafés Gourmand et Gautier Capuçon figurent parmi les heureux bénéficiaires de ses textes. Récemment, il a même offert une chanson à une classe primaire de l’école Louis-Pergaud à Vénissieux, illustrant une générosité qui ne connaît pas de frontières.
Si Jean-Jacques Goldman a choisi de s’éloigner des scènes, son héritage musical continue de résonner dans le cœur de ses admirateurs. Ses chansons, ses mots, et son engagement restent des témoignages vivants d’une carrière exceptionnelle.