Dans le monde pailleté des célébrités, les affaires judiciaires font parfois irruption, éclaboussant de leur onde de choc les personnalités les plus en vue. C’est le cas de Julie Gayet, actrice et épouse de l’ancien président François Hollande, qui se retrouve aujourd’hui dans le viseur de la justice pour une affaire qui mêle cinéma, politique et gros contrats internationaux.
« Tout là-haut »
Selon les révélations de Libération, une information judiciaire a été ouverte en 2021 pour « corruption », « trafic d’influence » et autres chefs d’accusation tout aussi graves. Au cœur de l’affaire, un film coproduit par Julie Gayet, « Tout là-haut », financé par la société indienne Reliance, elle-même impliquée dans un juteux contrat d’achat d’avions Rafale par l’Inde, signé sous la présidence de François Hollande.
Face aux enquêteurs, l’actrice a affirmé ne pas avoir été « au courant » des implications de Reliance dans le contrat Rafale. Elle a souligné son ignorance de la « politique internationale de la France » et a insisté sur le fait qu’elle n’avait « jamais accompagné François Hollande en Inde ou dans aucun de ses voyages officiels ». Des détails troublants, cependant, sèment le doute sur la clarté de la situation, notamment l’absence de Reliance dans le contrat de coproduction définitif et des rencontres avec Anil Ambani, dirigeant de Reliance, qui pourraient suggérer une proximité préoccupante.
Les zones d’ombre demeurent
Alors que Julie Gayet est confrontée à ces accusations, François Hollande bénéficie, lui, de l’immunité présidentielle pour les actes pris durant son mandat. L’enquête se poursuit, cherchant à démêler les fils d’une affaire où se croisent intérêts privés et manœuvres politiques.
Dans ce tourbillon judiciaire, les zones d’ombre demeurent, et l’opinion publique attend avec impatience de voir si la lumière sera faite sur cette affaire qui, une fois de plus, révèle les liens parfois troubles entre le pouvoir, l’argent et le septième art.