Laurent Delahousse, figure emblématique de France 2, traverse actuellement une zone de turbulences suite à la liquidation judiciaire de sa société de production, Magneto. Une situation qui semble avoir refroidi les relations entre le présentateur et son employeur, et qui pourrait bien le pousser à envisager de nouveaux horizons.
« On a essayé de garder la tête hors de l’eau, mais produire des documentaires, ça coûte beaucoup d’argent »
Créée en 2008, la société Magneto a longtemps été le fer de lance de Laurent Delahousse dans le domaine de la production de documentaires. Cependant, la réalité économique a rattrapé cette ambition, comme l’exprime le journaliste lui-même : « On a essayé de garder la tête hors de l’eau, mais produire des documentaires, ça coûte beaucoup d’argent. La production indépendante souffre, c’est ainsi ». Ces mots, empreints de résignation, témoignent des difficultés rencontrées par les producteurs indépendants dans un paysage audiovisuel en constante mutation.
« Un nouvel élan à sa carrière »
Malgré cet échec, Laurent Delahousse ne baisse pas les bras et se lance dans une « nouvelle aventure » avec Native Production. Se décrivant comme un « jeune producteur », il se tourne désormais vers la télévision traditionnelle et le numérique, cherchant à insuffler un nouvel élan à sa carrière. Mais pour cela, il a besoin de soutien financier, et c’est là que le bât blesse.
Selon nos informations, Laurent Delahousse aurait sollicité une avance salariale auprès de France Télévisions pour soutenir son nouveau projet. Une requête qui n’aurait pas trouvé d’écho favorable auprès de son employeur, malgré une demande de rallonge budgétaire pour France TV par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Face à ce refus, le présentateur des JT du week-end envisagerait même de quitter le groupe, une menace qui n’est pas à prendre à la légère compte tenu de son statut et de son expérience.
L’été dernier aurait pu marquer un tournant pour Laurent Delahousse, qui était pressenti pour prendre les commandes de la matinale de RTL. Cependant, Thomas Sotto a été choisi à la dernière minute, ajoutant une déception supplémentaire à l’année difficile du journaliste.