Ghassan Salamé, figure éminente de la diplomatie et père de la célèbre journaliste Léa Salamé, a été nommé ministre de la Culture au Liban. Ce retour en force sur la scène politique libanaise marque un nouveau chapitre pour cet intellectuel respecté, qui avait déjà occupé ce poste entre 2020 et 2023.
« Quelle excellente nouvelle pour le Liban ! »
La nomination de Ghassan Salamé a suscité des réactions enthousiastes, notamment de la part de personnalités françaises. Jack Lang, ancien ministre de la Culture et figure de proue dans le domaine culturel, n’a pas manqué de saluer cette décision sur son compte X. « Quelle excellente nouvelle pour le Liban ! », s’est-il exclamé, soulignant le parcours exceptionnel de Salamé et son influence positive pour le rayonnement culturel du pays.
Un parcours politique et académique remarquable
Ghassan Salamé n’est pas seulement le père d’une journaliste de renom. Sa carrière illustre un engagement profond pour la culture et la politique. Diplomate, professeur à Sciences Po, émissaire de l’ONU en Libye, conseiller de Kofi Annan… À 73 ans, il semble que son appétit pour le service public ne s’est pas estompé. Le Premier ministre Nawaf Salam, en formant son nouveau gouvernement, a choisi de s’entourer de figures comme Salamé, éloignées des partis politiques traditionnels et de leurs controverses.
Léa Salamé, tout en brillant sur le petit écran, partage une relation de respect et d’admiration avec son père. Elle a souvent exprimé publiquement son affection et sa fierté pour le parcours de son père, un sentiment réciproque puisque Ghassan Salamé ne cache pas sa fierté pour ses filles. Ces échanges familiaux témoignent d’une complicité et d’une estime mutuelle qui transcendent les succès professionnels.