Léon Marchand : victime d’un burn-out ?

Dans le monde impitoyable du sport de haut niveau, même les étoiles les plus brillantes peuvent être rattrapées par la dure réalité de la pression. Léon Marchand, le jeune prodige de la natation française, n’a pas échappé à cette règle. Récemment invité sur le plateau de « Quotidien », il s’est confié sur une période sombre de sa vie, où le burn-out a failli avoir raison de sa passion pour la natation.

« C’était difficile »

« C’était difficile », a-t-il confié avec une sincérité désarmante. « Je n’avais plus le sourire quand j’allais à l’entraînement, je prenais beaucoup moins de plaisir, j’avais l’impression que les gens attendaient de moi que je fasse un résultat, ce qui n’était pas le cas… J’étais un peu parano ». Ces mots, lourds de sens, témoignent du poids écrasant des attentes et de la solitude que peuvent ressentir les athlètes, même au sommet de leur gloire.

« Ça m’a vraiment servi parce que j’ai pris le temps et je suis redevenu un humain »

Paradoxalement, c’est le confinement qui a offert à Léon Marchand un répit salvateur. « Ça m’a vraiment servi parce que j’ai pris le temps et je suis redevenu un humain. J’étais avec ma famille, mon petit frère, je jouais aux jeux vidéo comme il y a six ans, comme s’il ne s’était rien passé, donc c’était cool », a-t-il révélé. Ce retour aux sources semble avoir été un véritable catalyseur pour le champion, lui permettant de se ressourcer loin des bassins et des chronomètres.

Mais si Léon Marchand a pu remonter la pente, c’est aussi grâce à une rencontre déterminante : celle avec son préparateur mental, Thomas Sammut. « Avec lui, c’est la performance par le bien-être », a-t-il expliqué, soulignant l’importance de se sentir bien dans sa tête et dans son corps pour exceller dans son sport. Les conseils de Thomas Sammut ont été précieux, permettant à Léon de transformer ce qu’il percevait comme des faiblesses en forces.

Léon Marchand a ainsi retrouvé le sourire et le plaisir de nager, prouvant une fois de plus que derrière chaque médaille, il y a un être humain avec ses doutes et ses fragilités. Son témoignage est un rappel puissant que la santé mentale est tout aussi importante que la performance physique, et que le bien-être des athlètes doit toujours être une priorité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

6611566115