Lucie Castets, l’ancienne candidate à Matignon, semble pourtant bien décidée à prouver que son éclat n’est pas prêt de s’éteindre. Après avoir quitté son poste à la Ville de Paris, elle pourrait bien faire un retour fracassant en s’investissant dans un nouveau rôle qui suscite déjà bien des remous.
Lucie Castets compte bien faire son grand retour
Lucie Castets, dont l’ambition ne semble connaître aucune limite, est sur le point de rebondir après son écartement de Matignon. Suite à l’exclusion d’Hugo Prevost du groupe des Insoumis, une élection dans la 1ère circonscription de l’Isère se profile à l’horizon, et c’est là que notre protagoniste compte bien faire son grand retour. Mais ce n’est pas sans créer des tensions, notamment chez les socialistes qui voient d’un mauvais œil cette potentielle candidature.
« Mélenchon se sert de Lucie Castets comme d’un prête-nom »
Les couloirs de l’Assemblée nationale bruissent de rumeurs et de critiques. « Mélenchon se sert de Lucie Castets comme d’un prête-nom », lance un député socialiste, tandis qu’un autre ajoute que Jean-Luc Mélenchon « entretient le recours à Lucie Castets pendant que lui prépare 2027 ». Ces déclarations, rapportées par Le Parisien, témoignent de la méfiance qui entoure les manœuvres politiques de la femme politique.
Malgré les controverses, Lucie Castets reste fidèle à ses principes. Elle rappelle régulièrement qu’elle privilégie le compromis plutôt que l’adhésion aveugle au programme du NFP de Mélenchon. Elle s’est également opposée à la procédure de destitution présidentielle, défendue par les Insoumis, prouvant ainsi son indépendance d’esprit.
Le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon trouve ses racines dans des considérations économiques. Comparant la situation à une « crise à la Liz Truss », le président a exprimé ses craintes d’une réaction négative des marchés financiers face aux propositions économiques de Castets ou d’un représentant du NFP. « Si je la nomme, ils abrogeront la réforme des retraites, ils augmenteront le Smic à 1600 euros, les marchés financiers paniqueront et la France plongera », aurait-il confié, selon l’Express.
Lucie Castets a également dû faire face à une polémique concernant son salaire. Agacée, elle a tenu à clarifier la situation en affirmant n’avoir « pas touché un euro », mettant ainsi fin aux rumeurs et se concentrant sur son avenir politique.