Dans le petit village breton de Plorec-sur-Arguenon, une étoile de la télévision française a trouvé son havre de paix. Lucie Lucas, connue pour son rôle emblématique de Clémentine Boissier dans la série « Clem », a troqué l’agitation parisienne pour la tranquillité de la campagne. Mais quelle est la vie de cette actrice au cœur de cette communauté de moins de 500 âmes ? Nous avons mené l’enquête pour vous dévoiler le vrai visage de la comédienne dans son quotidien loin des projecteurs.
« L’actrice de Clem crée son oasis en Bretagne »
Il y a six ans, Lucie Lucas et son mari Adrien ont pris la décision audacieuse de changer de vie. Ils ont acquis une ancienne ferme entourée de champs, où ils cultivent fruits et légumes qu’ils vendent sur les marchés ou dans leur propre boutique. « L’actrice de Clem crée son oasis en Bretagne », titrait Le Télégramme de Brest en décembre 2019, annonçant ainsi l’arrivée de l’actrice dans la région.
« Elle a fait revivre le bourg ! »
À Plorec, Lucie Lucas n’est pas seulement une célébrité, elle est une habitante à part entière. « Elle a fait revivre le bourg ! », s’exclame une commerçante locale. L’actrice et sa famille semblent avoir conquis le cœur des villageois. « On voit beaucoup plus le mari de Lucie Lucas », nuance un voisin, « mais elle est là aussi, notamment lors des événements ou fêtes organisées par la commune. C’est une personne toujours souriante et avenante. »
Lucie Lucas ne se contente pas de vivre à la campagne, elle s’engage pour un mode de vie durable. « On vit dans un éco-lieu expérimental, en habitat partagé, dans une grande maison, on est onze personnes au total. Ça s’appelle la ferme de la ville Lambert », confiait-elle à Gala. Leur propriété, qui s’étend sur 27 hectares, est un modèle d’agriculture biologique et de vie communautaire.
Pour Lucie et Adrien, le bien-être de leurs enfants a été le moteur de ce changement radical. « Pour leur avenir, on s’est dit que c’était important de leur apprendre à être plus autonomes », expliquait l’actrice. Aujourd’hui, leurs trois enfants grandissent dans un environnement sain et stimulant, où ils apprennent la valeur du travail de la terre et le respect de la nature.
Les Lucas ne se contentent pas de vivre dans leur bulle. Ils sont impliqués dans la vie locale et projettent d’ouvrir leur petit paradis au public. « Ses enfants allaient dans la même école que les miens », partage une habitante, « elle est joviale, sympathique et accessible ». Le couple envisage même d’ouvrir un bar citoyen pour renforcer les liens avec les habitants.