Que se passe-t-il lorsque l’un de ces visages décide de quitter la scène médiatique ? C’est la question que beaucoup se posent après les récentes déclarations de Marie Drucker, ancienne figure emblématique de France 2, qui semble avoir tourné la page du journalisme pour de bon.
« Je ne me sentais plus utile »
Marie Drucker, dont la carrière à la télévision s’étend sur plus de deux décennies, a pris la décision en 2016 de se retirer du JT pour se consacrer à ses projets personnels. Une décision qui n’a pas été prise à la légère, mais qui s’est imposée comme une évidence pour la journaliste. Lors d’une interview poignante avec Léa Salamé sur France Inter, elle a partagé ses sentiments sans détour : « Je ne me sentais plus utile, je ne me sentais plus d’apprendre, je me sentais, vous savez, comme aujourd’hui certaines générations se sentent totalement déphasées par rapport aux réseaux sociaux et à la jeune génération, un rythme qui est très différent, je me sentais un peu comme ça, je me sentais un peu flotter, je me disais je ne suis plus dans mon élément. »
Marie Drucker se consacre à sa société de production
Aujourd’hui, Marie Drucker se consacre à sa société de production No School et à sa famille, notamment à son fils Jean, né de sa relation avec Mathias Vicherat. Elle a également été impliquée dans des événements caritatifs, comme le « Global Gift Gala 2022 » à Paris, où elle a été aperçue lors du photocall. Cet engagement dans des causes humanitaires et son implication dans la production de documentaires montrent que Marie Drucker a su trouver une nouvelle voie pour mettre à profit son expérience et sa passion pour l’information.
Marie Drucker, fille de Jean Drucker et nièce de Michel Drucker, a toujours su se frayer un chemin dans le monde des médias, consciente de l’impact de son nom mais déterminée à faire ses preuves par elle-même. Son parcours, de ses débuts à 24 ans jusqu’à sa décision de quitter le journalisme, inspire le respect et la réflexion sur l’évolution de ce métier et sur la manière dont les professionnels s’adaptent (ou non) aux changements incessants du paysage médiatique.