Mathieu Kassovitz : ses propos extrêmes choquent !

Mathieu Kassovitz

Mathieu Kassovitz, figure emblématique du cinéma français, connu pour son franc-parler, a récemment fait des vagues avec ses déclarations sur le racisme en France. Invité sur le plateau de LCI ce dimanche 25 mai, le réalisateur de « La Haine » a clarifié ses propos tenus en marge du Festival de Cannes, mais a également enfoncé le clou, provoquant une nouvelle fois l’émoi.

« Je suis désolé messieurs dames »

« Je suis désolé messieurs dames mais vos enfants vont faire des enfants avec des noirs, des arabes, des chinois, des portugais, de tout dans le monde entier. Parce qu’on circule et que le monde est fait pour ça. » Ces mots, prononcés avec la conviction qui le caractérise, résument la vision de Kassovitz d’une société sans clivages, d’une France multiculturelle où le « mélange » est une richesse inévitable et souhaitable.

L’expression « fins de race » utilisée par Kassovitz pour qualifier les Français de souche a suscité de nombreuses réactions. Pourtant, loin de vouloir offenser, le cinéaste défend l’idée d’une évolution naturelle de la société : « Enfin si, il y en a et ça s’appelle les fins de race et ils vont se mélanger avec les autres et tant mieux pour nous tous et bienvenue les gars. Il n’y a aucune raison d’être énervé. »

« Ça ne marche pas ! »

« Vous voulez fermer les frontières, virer tout le monde et rester entre blancs ? Ça ne marche pas ! On s’en fout de la tendance, ça ne peut pas fonctionner. On est dans un monde qui circule », a-t-il ajouté, rejetant l’idée d’une société repliée sur elle-même. Pour Kassovitz, la réalité est claire : « On ne peut pas vivre dans une France blanche et on ne peut pas vivre dans un monde séparé ».

À 57 ans, Mathieu Kassovitz ne craint pas de prendre position sur des sujets sensibles. Ses prises de parole sont souvent accompagnées de controverses, mais elles reflètent aussi un engagement humaniste profond. Dans un monde où les débats sur l’identité et le vivre-ensemble sont plus vifs que jamais, les mots de Kassovitz résonnent comme un appel à l’ouverture et à l’acceptation de l’autre.

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