Dans un témoignage poignant, Nathalie Marquay, ancienne Miss France et veuve du regretté Jean-PierrePernaut, a partagé avec le public un chapitre méconnu de sa vie, une lutte acharnée contre la maladie qui a failli lui coûter la vie. Invitée sur France Info, elle a ouvert son cœur sur cette période sombre où elle a frôlé la mort, victime d’une errance médicale qui aurait pu être fatale.
« Il fallait aller en urgence à l’hôpital car je n’avais pratiquement plus de sang »
À l’âge de 30 ans, alors qu’elle vivait en Martinique et développait une ligne de maillots de bain, Nathalie Marquay a été confrontée à une série de diagnostics erronés. « J’ai vu 8 médecins avant que l’on me déclare ma maladie puisque l’on me disait que j’avais la dengue, » a-t-elle confié. Malgré un traitement, son état ne s’améliorait pas, et c’est une prise de sang, conseillée par une soignante attentive, qui a révélé la gravité de sa situation. « Il fallait aller en urgence à l’hôpital car je n’avais pratiquement plus de sang. Je serais restée une ou deux heures chez moi, j’étais morte, » se souvient-elle avec émotion.
« Je sentais au fond de moi que si je faisais la greffe, j’allais mourir car je voulais avoir des enfants, c’était mon but »
Face à la maladie, Nathalie Marquay a dû faire des choix cruciaux. Refusant une greffe de moelle qui l’aurait rendue stérile, elle a écouté son instinct, malgré les mises en garde des médecins et de sa famille. « Je sentais au fond de moi que si je faisais la greffe, j’allais mourir car je voulais avoir des enfants, c’était mon but, » explique-t-elle. Un choix audacieux qui, heureusement, s’est avéré être le bon.
Aujourd’hui, Nathalie Marquay est un symbole de résilience. Son histoire est une source d’inspiration, rappelant l’importance de l’écoute de soi et de la persévérance face aux épreuves de la vie. « Normalement, on ne me donnait pas un mois à vivre et je suis toujours là, » déclare-t-elle avec un sourire qui en dit long sur sa force de caractère.