Patrick Bruel, le célèbre chanteur et acteur français, a vu son havre de paix à Pacific Palisades réduit en cendres. Mais au-delà des murs et des biens matériels, c’est un trésor sentimental qui a été emporté par le feu : un dessin de son fils Oscar, réalisé à l’âge de cinq ans.
« Je regrette aussi, il y avait un dessin, un dessin très important d’Oscar quand il avait cinq ans, il était aux Beaux-Arts »
« Je regrette aussi, il y avait un dessin, un dessin très important d’Oscar quand il avait cinq ans, il était aux Beaux-Arts ». Ces mots, empreints d’une émotion palpable, ont été confiés par Patrick Bruel lors de son passage dans l’émission « Ma conversation avant la fin du monde » sur YouTube. Le dessin, représentant un petit ours protecteur, symbolisait bien plus qu’une simple œuvre d’art enfantine pour le chanteur. « C’était très graphique au fusain. Il avait fait un petit ours qui, avec un triangle comme ça, c’était les bras qui protégeait un tout petit ours. Et je pensais que ce dessin devait me revenir de droit à cause de ce qu’il représentait. »
« C’était une belle voiture »
Outre ce souvenir irremplaçable, Patrick Bruel a également perdu sa voiture, une Aston Martin, qui représentait un « rêve d’enfant ». Un double coup dur pour l’artiste qui, à 65 ans, doit faire face à la disparition de biens matériels et sentimentaux. « Il y a ma voiture aussi parce que j’étais très attaché ma voiture. C’était une belle voiture, une voiture que je pouvais me permettre d’avoir là-bas parce qu’on ne me l’aurait pas rayée. »
La maison de Patrick Bruel n’était pas seulement un lieu de résidence, mais un véritable refuge pour toute la famille Bruel. Amanda Sthers, son ex-épouse, a partagé ses moments d’angoisse lors des incendies, une nuit passée « avec les copains au téléphone ». La maison, qui semblait avoir disparu dans les flammes, était un lieu chargé de souvenirs et d’émotions pour tous.
Malgré la perte, Patrick Bruel et sa famille font preuve d’une résilience remarquable. L’artiste a partagé une image poignante sur Instagram, illustrant l’intensité des feux et la profondeur de son désarroi. « La seule assurance à laquelle on ne peut pas souscrire, c’est celle de l’émotion, des souvenirs, des objets, des parfums… et des silences qui entouraient cette maison qui part en fumée », a-t-il écrit.