Dans un silence presque palpable, le plateau de « C à vous » s’est transformé en confessionnal émotionnel ce mercredi 11 décembre 2024. Philippe Katerine, l’artiste aux multiples facettes, a partagé avec une sincérité bouleversante les détails d’une opération cardiaque qui a failli lui coûter la vie. Une histoire de survie et de renaissance qui ne laisse personne indifférent.
« Mon cœur, il s’est arrêté de battre, il paraît pendant 17 minutes »
« Mon cœur, il s’est arrêté de battre, il paraît pendant 17 minutes, mais j’étais endormi et ça a été relayé par un moteur », a-t-il révélé, évoquant son opération de 1976. Un événement qui a marqué l’artiste au fer rouge, au point d’influencer son rapport au temps : « Quand je suis en retard, j’ai toujours 17 minutes de retard encore aujourd’hui. C’est comme si j’avais toujours 17 minutes de retard dans ma vie. »
« J’ai vu des choses dont je me souviendrai toujours, magnifiques »
Le réveil de Philippe Katerine après cette opération expérimentale fut une expérience sensorielle intense. « J’ai vu des choses dont je me souviendrai toujours, magnifiques qui ressemblaient un peu à la mort. Enfin, j’ai compris cela comme ça. C’était très beau, avec plein de couleurs. C’était comme des coussins multicolores et qu’on pouvait rebondir dedans et se sentir vraiment bien dedans », a-t-il confié, décrivant une vision qui semble tout droit sortie d’un tableau surréaliste.
La veille de l’opération, ses parents, conscients de la gravité de la situation, ont immortalisé leur fils, craignant que ces clichés ne soient les derniers. « Ils me prenaient bizarrement beaucoup en photo la veille de l’opération. Parce que la photographie n’était pas forcément notre affaire dans la famille », a-t-il partagé, soulignant l’angoisse palpable qui régnait à ce moment-là.
Dans cette épreuve, Philippe Katerine a trouvé du réconfort dans le soutien de ses camarades de classe, notamment une certaine Sophie qui lui a envoyé « mille baisers ». « Alors sur mon lit d’opération, je comptais les mille ! Quel bonheur ! », a-t-il raconté avec un sourire qui en dit long sur la force de ces petits gestes d’encouragement.