Les querelles familiales des stars font parfois les gros titres, et la famille Delon n’échappe pas à la règle. Alors que les projecteurs étaient braqués sur le tribunal correctionnel de Paris pour une affaire impliquant les enfants de l’icône du cinéma français Alain Delon, un rebondissement vient de reporter l’affrontement judiciaire tant attendu.
Des questions sur les motivations de ce renvoi
Le 10 avril aurait dû marquer le début d’un procès opposant Anouchka Delon à ses frères, Anthony et Alain-Fabien, autour d’une affaire de divulgation de conversation privée. Cependant, les avocats d’Anouchka Delon ont réussi à obtenir un report au 17 mars 2026, soulevant des questions sur les motivations de ce renvoi.
Selon les informations exclusives de Closer, les avocats d’Anouchka Delon ont invoqué un possible conflit d’intérêts concernant la défense d’Anthony Delon. Ils ont mis en lumière le rôle de Me Laurence Bedossa, avocate d’Anthony, qui fut également celle d’Alain Delon avant que les tensions familiales n’éclatent au grand jour. « Juge et partie », voilà comment ils qualifient la situation, soulignant les déclarations choc de l’avocate sur Anouchka.
C’est l’héritage d’Alain Delon qui est en jeu
Me Bedossa avait précédemment accusé Anouchka de vouloir déplacer son père en Suisse contre sa volonté, une affirmation qui a ajouté de l’huile sur le feu. De son côté, Me Frank Berton, représentant d’Anouchka, a saisi le Conseil de l’Ordre pour engager des poursuites contre Me Bedossa. Les avocats des frères Delon ont quant à eux qualifié le report de « regrettable » et espèrent qu’il ne s’agit pas d’une « manœuvre dilatoire ».
Au-delà des querelles judiciaires, c’est l’héritage d’Alain Delon qui est en jeu. Le domaine de la Brûlerie, à Douchy, est au cœur du litige. Légué en indivision aux trois enfants, il est aujourd’hui un fardeau financier, avec une succession gelée et un entretien impossible. La justice ne devrait pas apporter de solution avant de nombreux mois, laissant Anouchka, Anthony et Alain-Fabien dans l’attente.