La douceur de vivre sous le soleil de Saint-Tropez, une villa de rêve où les souvenirs s’entremêlent avec la mélodie des vagues… C’était le quotidien d’Enrico Macias, du moins jusqu’à ce que le destin en décide autrement. L’icône de la chanson française, qui a récemment célébré ses 86 printemps et gratifié ses fans d’un nouvel album en 2024, a longtemps partagé son temps entre la capitale et sa résidence tropézienne. Mais derrière les murs de cette demeure se cache une histoire bien moins idyllique, celle d’une escroquerie qui a bouleversé la vie de l’artiste.
« Ça fait très longtemps que je suis à Saint-Tropez »
« Ça fait très longtemps que je suis à Saint-Tropez », confiait Enrico Macias lors d’une interview matinale sur TF1. Loin des paillettes et des soirées mondaines, c’est l’authenticité du lieu et l’accueil chaleureux des habitants qui avaient séduit le chanteur. Sa villa, L’Accadia, était un havre de paix où il aimait se ressourcer en compagnie de son épouse Suzy Leyris et de leurs enfants. Mais cette bulle de bonheur a éclaté lorsque Macias est tombé dans le piège tendu par la banque islandaise Landsbanki.
« J’ai travaillé près de 50 ans pour obtenir ce privilège d’avoir une belle propriété »
Victime d’une escroquerie suite à un prêt de 35 millions d’euros, Enrico Macias a vu son bien le plus précieux lui échapper. « J’ai travaillé près de 50 ans pour obtenir ce privilège d’avoir une belle propriété… Et d’un seul coup, je risque de la perdre car on m’a menti, trompé et escroqué », exprimait-il avec émotion. Malgré ses efforts et un long combat judiciaire, la justice n’a pas rendu à l’artiste ce qui lui appartenait de droit.
Aujourd’hui, la villa de Saint-Tropez n’est plus qu’un souvenir lointain pour Enrico Macias. L’artiste, qui a connu des sommets dans sa carrière, doit faire face à une réalité bien amère. La peur de perdre son « seul bien » l’accompagne, témoignant de l’injustice d’une situation qui a dépassé les frontières de la musique pour toucher à l’intimité d’une vie.