Virginie Efira se confie sur son passé et l’impact de l’alcool sur ses amours.
Dans le tourbillon des paillettes et des flashs, les célébrités semblent souvent inatteignables, mais derrière les sourires de façade se cachent parfois des réalités plus sombres. C’est avec une sincérité désarmante que Virginie Efira, l’étoile du cinéma français, s’est ouverte sur un aspect méconnu de sa vie privée. À l’occasion de son 47ème anniversaire, l’actrice a partagé avec le magazine Society ses luttes passées avec l’alcool et comment cela a influencé ses relations amoureuses.
Les nuits parisiennes, un refuge derrière les brumes de l’alcool
Arrivée à Paris dans sa jeunesse, Virginie Efira a rapidement été confrontée à l’effervescence des nuits parisiennes. Travaillant dans de nombreux établissements nocturnes, elle a trouvé dans l’alcool un moyen de se libérer de ses inhibitions. « Effectivement, tous les clichés de la nuit, le temps qui s’étend, les hiérarchies qui se gomment, l’alcool qui décoince, qui enlève une conscience trop forte de soi, » confie-t-elle. Cette consommation lui permettait de se sentir plus à l’aise, de se mélanger aux différents milieux sociaux, notamment dans des lieux comme Le Baron.
La quête d’amour et le voile de l’alcool
Mais cette échappatoire avait un prix, surtout dans le domaine sentimental. « Je n’ai jamais bu avant un direct ou une scène de cinéma, mais en revanche, je buvais quand je sortais parce que j’étais dans un truc basique de quelqu’un qui voulait être aimée, mais qui ne se pensait pas super aimable, » révèle Virginie Efira. Elle cherchait à créer un mystère autour d’elle, à se rendre désirable, mais cette stratégie avait ses limites. « Le réel réapparaît toujours à un moment, » admet-elle, soulignant l’inutilité de fuir sa propre vulnérabilité.
La force de la résilience et le bonheur retrouvé
Aujourd’hui, Virginie Efira semble avoir trouvé un équilibre plus sain. Heureuse en couple avec l’acteur Niels Schneider depuis 2018, elle est également mère de deux enfants, Ali et Hiro. Ces expériences de vie l’ont menée à une prise de conscience : « En général, le moment où tu es la plus forte, c’est quand tu n’en as vraiment plus rien à secouer. »