L’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, a pris la direction des eaux turquoise des Seychelles. Mais ce séjour paradisiaque soulève des questions : comment l’ancien chef d’État, fraîchement condamné à un an de prison ferme pour corruption, a-t-il pu s’envoler en toute légalité ? Closer lève le voile sur cette évasion hivernale qui fait jaser.
Une « détention à domicile sous surveillance électronique »
Le 18 décembre dernier, le verdict est tombé pour Nicolas Sarkozy : un an de prison ferme pour « corruption et trafic d’influence ». Toutefois, l’incarcération n’est pas à l’ordre du jour pour l’homme politique qui s’apprête à célébrer ses 70 printemps. La justice a opté pour une « détention à domicile sous surveillance électronique », le condamnant ainsi à porter un bracelet électronique pendant un an. Mais avant que cette mesure ne prenne effet, l’ex-président a profité d’une liberté de mouvement qui lui a permis de s’envoler pour des vacances en famille.
Entre vues imprenables sur l’océan Indien et selfies ensoleillés
C’est entouré de sa femme Carla Bruni-Sarkozy et de sa fille Giulia que Nicolas Sarkozy a choisi de passer les fêtes. Sur TikTok, la jeune Giulia, âgée de 13 ans, n’a pas manqué de partager des clichés de ce séjour de rêve, entre vues imprenables sur l’océan Indien et selfies ensoleillés. Des images qui ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant admiration pour certains et polémique pour d’autres.
La question brûlante demeure : comment Nicolas Sarkozy a-t-il pu quitter le territoire français alors qu’il est sous le coup d’une condamnation ? La réponse réside dans les détails de la procédure judiciaire. La pose d’un bracelet électronique n’est pas immédiate et nécessite l’intervention du juge d’application des peines, qui dispose d’un mois après la condamnation pour fixer les modalités de la détention à domicile. Ainsi, jusqu’au 18 janvier, Nicolas Sarkozy bénéficie d’une liberté de déplacement, avant de se voir assigner à résidence et de devoir porter le fameux bracelet.
Malgré les remous causés par cette escapade exotique, l’ancien président n’a enfreint aucune loi. Son voyage aux Seychelles s’inscrit dans le cadre légal de sa situation actuelle. Reste à savoir comment il gérera cette année de surveillance électronique, une fois de retour sur le sol français. Les modalités précises de sa détention à domicile seront déterminées lors de sa présentation devant le juge de l’application des peines à Paris.
Il est déjà sous bracelet électronique. Cette video est ancienne.
il doit avoir un double des clés du bracelet ce qui fait que le bracelet est lui dans la légalité puisqu’il le laisse se reposer à domicile tout le monde ne peut pas se le permettre mais un vieux renard comme lui si!
Qu’il ait ou pas un bracelet où est le problème? La véritable punition en rapport avec les accusations contre lui aurait été de lui supprimer tous les avantages liés à la fonction présidentielle: indemnité, secrétariat, gardes du corps, voiture de fonction avec chauffeur.