Stéphane Bern furieux : son message cinglant à Emmanuel Macron !

stephane bern / france TV

Dans le petit monde du patrimoine français, un vent de discorde souffle entre deux figures emblématiques. D’un côté, Stéphane Bern, surnommé « Monsieur Patrimoine », de l’autre, le président de la République, Emmanuel Macron. L’objet de leur querelle ? La récente restauration de Notre-Dame de Paris et, plus précisément, l’installation de six vitraux contemporains qui ont remplacé les anciens, classés « monument historique ».

« J’adore les vitraux contemporains »

Invité sur le plateau de « C à vous » le 15 janvier, Stéphane Bern n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié la décision de remplacer les vitraux historiques par des œuvres contemporaines de « caprice » et de « fait du prince », soulignant que de telles actions, si elles étaient entreprises par un citoyen lambda, entraîneraient des sanctions immédiates. « J’adore les vitraux contemporains. Il y en a à Chartres, ils sont magnifiques mais ne démontons pas des vitraux qui sont classés ‘monument historique’ pour mettre à la place des vitraux contemporains. Ce n’est pas la querelle des anciens et des modernes, c’est respecté la loi », a-t-il déclaré avec conviction.

« Si je fais ça chez moi, j’enlève un truc qui ne me plait pas »

L’animateur et passionné d’Histoire a ensuite évoqué les conséquences potentielles de cette décision présidentielle. « Si je fais ça chez moi, j’enlève un truc qui ne me plait pas qui est classé ‘monument historique’ pour mettre quelque chose qui me plait davantage et bien immédiatement j’ai une amende, je désobéis », a-t-il expliqué, laissant entendre que le président pourrait être hors la loi. La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture aurait même émis un avis unanime négatif à ce sujet.

La question qui brûle toutes les lèvres est désormais de savoir pourquoi le président Macron a insisté pour ce changement. Stéphane Bern, quant à lui, semble perplexe : « Je ne sais pas pourquoi il s’enferre ». Après avoir relevé le défi de reconstruire Notre-Dame en cinq ans, il aurait, selon Bern, dû s’arrêter là. Reste à voir si cette affaire connaîtra des rebondissements juridiques ou si elle se résoudra dans les couloirs feutrés du pouvoir.

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