Dans l’arène judiciaire, les projecteurs sont braqués sur un visage bien connu des Français. Stéphane Plaza, l’agent immobilier star de M6, se retrouve au cœur d’une tourmente judiciaire qui captive l’attention publique. Accusé de violences conjugales par deux de ses ex-compagnes, l’animateur a dû faire face à la justice ce jeudi 9 janvier 2025, dans un procès où sa réputation est en jeu.
« Un coup de poing à l’épaule pendant une conversation téléphonique avec sa mère »
Les faits reprochés à Stéphane Plaza sont d’une gravité certaine. Les témoignages des plaignantes dépeignent un tableau sombre de violences physiques et psychologiques. L’une d’elles évoque un épisode particulièrement violent à Saint-Paul-de-Vence, où elle aurait reçu un coup de poing à l’épaule pendant une conversation téléphonique avec sa mère. Des allégations que l’animateur réfute avec véhémence, affirmant devant le tribunal : « Moi, je vous répète les yeux dans les yeux: il n’y a pas eu de violences ! »
« Je suis dyspraxique »
Au cours de son témoignage, Stéphane Plaza a tenté de reconstruire le fil des événements, niant toute violence et décrivant une journée festive qui aurait mal tourné à cause d’une crise de jalousie. Cependant, un autre incident a été abordé, celui où une plaignante s’est retrouvée avec un doigt cassé et deux autres luxés. Sur ce point, l’accusé admet une part de responsabilité, invoquant son trouble de dyspraxie pour expliquer son incapacité à « contrôler [sa] force ».
La dyspraxie, trouble du développement moteur et de la coordination, est devenue un élément central de la défense de Stéphane Plaza. L’animateur a souligné les difficultés qu’il rencontre dans la maîtrise de ses gestes, une caractéristique qui pourrait expliquer, mais non justifier, l’accident ayant entraîné les blessures de la plaignante. « Je suis dyspraxique. J’ai blessé de nombreuses personnes. Mais physiquement, je ne la plaque pas contre le mur », a-t-il déclaré, cherchant à clarifier les circonstances de l’incident.
Alors que le procès se poursuit, l’opinion publique reste suspendue aux lèvres de la justice. Stéphane Plaza, figure emblématique du petit écran, risque jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende si les accusations sont avérées.
Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir professionnel et personnel de Stéphane Plaza.