La nuit parisienne a été le théâtre d’une série d’événements tragiques ce week-end. Quatre personnes ont été victimes d’overdoses graves, dont un attaché parlementaire actuellement en urgence absolue. Les faits se sont déroulés dans le cadre de soirées « chemsex », des rassemblements où la consommation de drogues pendant des relations sexuelles est courante. Cette pratique dangereuse avait déjà fait les gros titres lors de l’affaire Pierre Palmade.
Un pochon rose contenant des traces de poudre blanche
Le drame a commencé par un premier malaise d’un jeune homme de 25 ans, qui a immédiatement alerté les secours. Les pompiers, arrivés sur les lieux, ont découvert un pochon rose contenant des traces de poudre blanche, suspectée d’être de la 3-MMC, une drogue de synthèse. La situation s’est rapidement aggravée avec deux autres malaises survenus peu après, dont celui d’un attaché parlementaire, tous sortant du même bar du IXe arrondissement.
L’état de l’attaché parlementaire reste critique
Les victimes ont été transportées en urgence dans les hôpitaux les plus proches. Deux d’entre elles ont pu rentrer chez elles après avoir été stabilisées, mais l’état de l’attaché parlementaire reste critique. Les substances consommées, notamment du GHB, sont connues pour leurs effets dévastateurs et leur usage répandu dans les soirées chemsex.
Le parquet de Paris a confirmé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ces overdoses. Des analyses toxicologiques sont prévues pour comprendre l’ampleur des substances ingérées et identifier les responsables de cette distribution mortelle. Une autre overdose, survenue rue Rivoli, ajoute à l’inquiétude générale, témoignant d’un problème de drogue plus large dans la capitale.