À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, la tension monte et les étincelles fusent entre deux figures politiques de premier plan. Les récents échanges houleux entre Valérie Pécresse et Anne Hidalgo au sujet du budget alloué à cet événement mondial font la Une et révèlent les dessous d’une organisation sous haute pression.
La question du budget des JO met le feu aux poudres
Lors d’une réunion cruciale dédiée au budget des Jeux Olympiques et Paralympiques, le ton est monté entre Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, et Anne Hidalgo, maire de Paris. Au cœur de la discorde : l’inflation et les surcoûts imprévus qui en découlent.
« Au départ, on était sur un budget de 200 millions d’euros, là aujourd’hui, on est déjà à 252 millions d’euros et on nous en demande davantage », a souligné Valérie Pécresse, visiblement agacée par la tournure des événements.
Valérie Pécresse tacle Anne Hidalgo
Dans un échange capté par les caméras et largement relayé sur les réseaux sociaux, Valérie Pécresse n’a pas mâché ses mots : « Il faut des navettes, elles vont être gratuites pour conduire à un certain nombre d’équipements sportifs. On va donc avoir des surcoûts sur ces navettes gratuites. » Et de pointer du doigt la gestion de la ville de Paris : « Si nous devons nous engager sur un montant supérieur, j’apprécierais que les partenaires qui sont autour de cette table disent du bien des transports en commun et notamment des transports en commun JO. »
La tension a atteint son paroxysme lorsque Valérie Pécresse a lancé, exaspérée : « Je ne donne pas de l’argent pour me faire taper sur la gueule ». Une phrase qui résume à elle seule l’atmosphère électrique de cette réunion. Anne Hidalgo, quant à elle, a tenté de calmer le jeu en rappelant l’investissement de la ville dans l’événement, mais sans parvenir à apaiser les esprits.
Cet affrontement verbal entre deux personnalités politiques de premier plan a rapidement fait le tour de la toile, suscitant de nombreuses réactions. Les internautes se sont emparés de l’incident, certains prenant parti, d’autres déplorant la tournure des événements à l’approche d’un événement censé célébrer l’unité et le sport.