Vincent Lindon s’est livré dans une confidence aussi intime qu’inattendue. Lors d’un documentaire poignant diffusé sur Arte, « Cœur sanglant », il a ouvert les portes de son intimité, révélant ses pensées les plus profondes sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter : ses propres obsèques.
« Je fais des testaments sans arrêt »
« Je fais des testaments sans arrêt. Mon dernier testament ça doit être la 55e version », confie-t-il avec une sincérité désarmante. Mais Vincent Lindon ne s’arrête pas là. Il a déjà pensé à tout, du lieu de son dernier repos aux mélodies qui accompagneront son départ. « J’ai envie d’être enterré comme ci et pas comme ça. À tel endroit et pas à tel endroit », explique-t-il. Et de préciser, avec une pointe de malice teintée de gravité : « Je choisis des musiques parce que je veux que les gens soient très tristes quand je vais mourir. Si je peux mettre des musiques qui aident à pleurer encore plus, je vais les mettre. »
« J’ai fait tout ça pour que mes parents me voient et ils ne sont pas là »
Au-delà de ces révélations sur ses dernières volontés, Vincent Lindon se confie également sur ses blessures d’enfance, se décrivant comme « une déception pour ses parents ». Un passé qui contraste avec le succès qu’il connaît aujourd’hui, mais qui ne l’a pas empêché de ressentir un vide : « J’ai fait tout ça pour que mes parents me voient et ils ne sont pas là », regrette-t-il, évoquant le poids de l’absence suite à la disparition de ses parents.
Ces confidences de Vincent Lindon sur la mort et la manière dont il envisage ses obsèques ne sont pas sans rappeler que derrière chaque figure publique se cache une personne avec ses craintes, ses espoirs et ses désirs les plus intimes. L’acteur, qui a toujours su toucher le public par son jeu authentique et ses rôles poignants, nous rappelle que la vie est une pièce de théâtre dont nous sommes à la fois les acteurs et les spectateurs, jusqu’à la dernière scène.