Vitaa, figure emblématique de la scène française, a récemment levé le voile sur les ombres qui planent parfois sur sa carrière. Lors d’une interview poignante, la chanteuse a partagé ses expériences et ses combats dans un milieu où être une femme peut parfois s’apparenter à un parcours du combattant. Plongeons dans les confidences de cette artiste qui, malgré les épreuves, continue de faire vibrer le cœur de ses fans.
Des défis de taille
Charlotte Gonin, plus connue sous son nom de scène Vitaa, a connu la célébrité en 2006 grâce à son duo avec Diam’s sur le titre « Confessions nocturnes ». Depuis, elle a su conquérir le public avec des hits comme « À fleur de toi » et « La même », et plus récemment, grâce à sa collaboration avec Slimane. Cependant, derrière les succès et les concerts à guichet fermé, Vitaa a dû faire face à des défis de taille, notamment liés à son genre.
Dans une interview accordée à Yann Barthès, l’artiste a ouvert son cœur sur les discriminations qu’elle a subies. « Mes chansons partent très souvent d’une blessure, d’une histoire. [Dans l’album], je raconte le sexisme dans ce métier. Oui, à l’époque, j’ai eu beaucoup de portes qui ont été fermées », a-t-elle révélé, soulignant la difficulté d’être une femme avec une vision dans un univers où l’on tente souvent de la rediriger.
« Toute ma vie, on m’a fait la porte-parole de mes amis artistes »
La chanteuse ne se contente pas de subir; elle prend la parole pour dénoncer les injustices. Récemment, elle a été interrogée sur les accusations de harcèlement sexuel pesant sur son ami et collaborateur Slimane, une situation qu’elle déplore. « C’est marrant. Toute ma vie, on m’a fait la porte-parole de mes amis artistes. À l’époque, c’était pour Diam’s, même lorsque ce n’était pas le sujet », a-t-elle confié, mettant en lumière le sexisme latent qui persiste dans l’industrie.
Vitaa s’est également exprimée sur son engagement pour les droits des femmes, notamment lors de sa participation au concert « Nos voix pour toutes », organisé par la Fondation des femmes. « On sent qu’on dérange quand on est une femme, qu’on a une vision. On a envie de nous amener ailleurs, mais on ne lâche pas le combat, on sent que c’est compliqué… », a-t-elle ajouté avec amertume.