Dans un élan de sincérité qui a touché le cœur de ses admirateurs, Yaël Braun-Pivet a partagé une page très personnelle de son histoire. Invitée sur le plateau de l’émission YouTube de Sam Zirah, la présidente de l’Assemblée nationale a ouvert son cœur sur le diagnostic de son cancer du sein de stade 2, découvert en 2022. C’est avec une force tranquille et une vulnérabilité assumée qu’elle a choisi de rendre publique cette épreuve, trois ans après les faits.
« J’étais objectivement assez négligente, donc j’ai un peu laissé traîner »
« J’étais objectivement assez négligente, donc j’ai un peu laissé traîner », a confié Yaël Braun-Pivet, évoquant les débuts de sa maladie. Lors d’une échographie chez le radiologue, le regard de la professionnelle sur les résultats a été un signal d’alarme. « Quand elle m’a conseillé de faire une biopsie, j’ai compris qu’elle n’avait aucun doute », a-t-elle partagé, soulignant l’impact psychologique de ce moment où la maladie devient une réalité tangible.
« Tu es passive, tu es soumise à l’avis des médecins, à leur diagnostic, à leurs actions, au choix de traitement, etc. »
La peur de la maladie, souvent associée à la mort, a été un sentiment difficile à gérer pour Yaël Braun-Pivet. « Cancer… Le mot fait peur. Les conséquences, tout ce dans quoi tu sais que tu vas t’engager », a-t-elle détaillé, exprimant la perte de contrôle sur sa propre vie. « Tu es passive, tu es soumise à l’avis des médecins, à leur diagnostic, à leurs actions, au choix de traitement, etc. », a-t-elle ajouté, soulignant la brutalité de cette prise de conscience.
Dans cette épreuve, Yaël Braun-Pivet n’a pas été seule. Elle a rapidement partagé la nouvelle avec son mari, ses parents, ses enfants et ses proches collaborateurs. « Ensemble, on est beaucoup plus forts, là, il fallait que mon équipe familiale et professionnelle soit derrière et avec moi », a-t-elle assuré, mettant en lumière l’importance du soutien dans ces moments de vulnérabilité.
Pour combattre le cancer, Yaël Braun-Pivet a dû subir une opération pour enlever la tumeur, trente séances de radiothérapie et une hormonothérapie de cinq ans. Malgré la lourdeur des traitements, elle a tenu à relativiser : « Je ne me plains pas, parce que j’ai eu de la chance […], je sais qu’il y a des traitements beaucoup plus lourds, que je n’ai pas eus, avec des conséquences plus avancées », a-t-elle déclaré, reconnaissante de la qualité des soins reçus.
Yaël Braun-Pivet incarne aujourd’hui une source d’inspiration, non seulement pour son engagement politique, mais aussi pour son courage face à la maladie.