Lors d’une interview au Hollywood Reporter et à People, Sharon Stone a raconté les difficultés auxquelles elle fait face depuis son AVC survenu en 2001.
Un AVC et de nombreuses séquelles
En effet, pendant son coma de 9 jours des proches de l’actrice en auraient profité pour profiter d’elle et la dépouillée. Elle poursuit face au journaliste du Hollywood Reporter, « Je n’ai pas pu lire pendant quelques années. Les choses étaient étirées et je voyais des motifs de couleur. Beaucoup de gens pensaient que j’allais mourir », détaillant sa détresse « Des gens ont profité de moi pendant cette période. J’avais économisé 18 millions de dollars grâce à mon succès, mais lorsque j’ai consulté mon compte en banque, tout avait disparu. Mon réfrigérateur, mon téléphone… Tout était au nom d’autres personnes. […] Je n’avais plus d’argent »
Mais ce n’est pas seulement d’argent que l’actrice parle…
Si l’actrice va mieux maintenant, son parcours de soin a été très difficile. Elle a précisé à People l’étendue de son malheur : « J’ai perdu tout mon argent, ma carrière et la garde de mon enfant (NDLR Roan, le fils qu’elle a adopté). J’ai perdu tout ce pour quoi, j’étais moi, toute ma vie, en fait ». Elle indique aussi ne plus souvent être embauchée car elle est handicapée depuis son AVC. Elle raconte « J’ai besoin au minimum de huit heures d’un sommeil sans interruption chaque jour afin que les médicaments pour le cerveau fassent effet, et que je n’ai pas de nouvelle attaque ».
Hollywood n’est pas tendre dans ce genre de situation : « Je suis donc une personne handicapée et, pour cette raison, je ne suis plus souvent embauchée pour des films. Ce sont des choses auxquelles je fais face depuis 22 ans, et je le dis ouvertement aujourd’hui ».
Il faut tout de même souligner le courage et le mental d’acier de l’actrice, qui essaie de positiver : « J’ai décidé de rester présente et de lâcher prise. J’ai décidé de ne pas m’accrocher à la maladie, à l’amertume ou à la colère. Si vous mordez dans la graine de l’amertume, elle ne vous quittera jamais. Mais si vous gardez la foi, même si cette foi est de la taille d’une graine de moutarde, vous survivrez ».