La vente aux enchères des objets personnels du chanteur George Brassens, qui devait se dérouler à Paris, samedi 22 octobre, a été interdite par la justice.
Plus trop « copains d’abord »
Plus de 400 objets ayant appartenus à Georges Brassens devaient être vendus aux enchères ce samedi 22 octobre à Paris à l’Hôtel Drouot. Dans le lot : des lettres d’amours, des réflexions, sa dernière guitare… Le tout était estimé à 1 millions d’euros.
Mais le tribunal de Paris a interdit la vente, pour laisser le temps à la justice de trancher afin de savoir à qui reviennent réellement ces biens. En effet, ils ont été mis en vente, non pas par les héritiers de Brassens : son neveu et sa petite nièce, mais par l’héritière Françoise Onténiente.
Un héritage alambiqué
Pas si simple de comprendre le « comment du pourquoi » l’affaire… Remontons un peu le temps pour y voir plus clair! À l’époque Georges Brassens offre une maison à Pierre Onténiente, dit « Gibraltar », l’ancien secrétaire du chanteur. C’est son héritière, Françoise Onténiente qui récupère la maison, et c’est dans cette maison que se trouvaient les quelques fameux 400 objets ayant appartenus à Georges Brassens… Voulant se séparer de la maison, elle décide de mettre en vente ces biens.
Mais voilà, les héritiers de Brassens souhaiteraient que ces objets reviennent à des instances publiques pour pouvoir être conservés et exposés, notamment auprès d’institutions de Sète, la ville de naissance du chanteur. Ainsi revient désormais à la justice de trancher sur l’appartenance de ces biens.