Lundi 10 juin 2024, Marine Le Pen était l’invitée de Gilles Bouleau sur le plateau du 20 heures de TF1. Elle n’a pas apprécié une question qui lui a été posée sur sa nièce, Marion Maréchal.
Ce lundi 10 juin, au journal de 20 heures de TF1, Marine Le Pen a affirmé que son parti était prêt à ce que certains candidats de son parti se désistent en cas de second tour avec un candidat Les Républicains.
« Bien sûr que nous sommes capables de le faire »
« Bien sûr que nous sommes capables de le faire. Parce que c’est cela faire le rassemblement », a-t-elle indiqué.
De son côté, Marion Maréchal veut « trouver un moyen de [se] rassembler ».
« Je prends acte de leur volonté de rassembler d’autres mouvements, d’autres courants. Et je prends acte des conditions qu’ils ont posé. Ils m’ont notamment exprimé le souhait de travailler à Reconquête avec des personnes dont ils considèrent qu’ils ont eu une attitude constructive à l’égard du Rassemblement national« , a lancé Marion Maréchal après son entretien avec Marine Le Pen et Jordan Bardella.
Gilles Bouleau à interrogé Marine Le Pen sur son échange avec Marion Maréchal. Le journaliste lui a demandé si sa nièce allait la rejoindre.
« Je n’ai pas rencontré ma nièce, puisque ma nièce je la rencontre plutôt dans des réunions familiales. J’ai rencontré la tête de liste comme j’ai rencontré un certain nombre d’autres responsables pour construire cette majorité », lui a-t-elle rétorqué.
Des alliances sont attendues
Marine Le Pen a indiqué qu’elle et son parti étaient prêts à exercer le pouvoir et redresser la France.
Pour cela, il faut qu’ils obtiennent la majorité à l’Assemblée nationale. Ils ont aujourd’hui 88 députés. Il leur en faut 289 pour obtenir cette majorité.
Des alliances sont attendues par le RN afin de leur donner un maximum de voix. Suffiront-elles à faire élire le parti créé par Jean-Marie Le Pen ?
Si les Français nous font confiance, Jordan Bardella sera Premier ministre.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 10, 2024
Nous mettrons en place la politique souhaitée par les Français et nous préparerons notre accession à la présidence de la République pour mettre en œuvre par exemple, notre référendum sur l'immigration. pic.twitter.com/XvygWKclCK