Le 30 juin dernier, au premier tour des élections législatives, l’ex-ministre condamné pour blanchiment et fraude fiscale Jérôme Cahuzac, a été battu…
Jérôme Cahuzac était candidat divers gauche aux élections législatives anticipées dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne.
« Je n’ai pas et je n’ai jamais eu de compte à l’étranger »…
Ancien ministre délégué au Budget de François Hollande, il avait osé revenir en politique, lui qui avait dit droit les yeux à l’Assemblée Nationale : « Je n’ai pas et je n’ai jamais eu de compte à l’étranger »… Déclarations qui avaient été contredites par la justice. L’homme politique avait été condamné pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, à deux ans de prison ferme, remplacés par le port d’un bracelet électronique, et à deux ans avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et 300 000 euros.
C’est Mediapart qui avait mis le doigt sur cette affaire.
Jérôme Cahuzac est arrivé en quatrième position ce 30 juin avec 14,5 % des suffrages exprimés
Jérôme Cahuzac est arrivé en quatrième position ce 30 juin avec 14,5 % des suffrages exprimés.
Il a été battu par la député sortante du RN, Annick Cousin et Guillaume Lepers, candidat Les Républicains, qui s’affronteront au second tour ce dimanche 7 juillet.
La Dépêche du Midi n’a pas fermé la porte à la politique pour autant.
“Tant qu’il y a de la vie, il y a de la vie”, a-t-il expliqué.
Souhaiterait-il se représenter à l’élection municipale de 2026, à Villeneuve-sur-Lot ? Il a occupé ce poste de 2001 à 2012.
“Il est beaucoup trop tôt pour évoquer cette possibilité”, a-t-il répondu.
En plus de la prison, l’homme politique avait été condamné à cinq ans d’inéligibilité et 300 000 euros d’amende.
Jérôme Cahuzac revendique désormais avoir “purgé sa peine” et vouloir “reconstruire”.
Chirurgien, Jérôme Cahuzac a été autorisé à reprendre sa pratique de la médecine en 2019 et a travaillé dans un centre hospitalier de Bonifacio avant de revenir en politique.