Henri Sannier gravement malade et paralysé : « Ma femme au fond du gouffre »

Henri Sannier

Le 30 janvier 2025, Henri Sannier a livré un témoignage poignant à Ciné Télé Revue. L’ancien animateur de Tout le sport (France 3), frappé par un accident de vélo en 2020 et une maladie auto-immune débilitante, a partagé la souffrance qu’il a endurée, mais aussi le lourd fardeau porté par sa femme, Sylviane, pendant cette épreuve.

« Je me suis retrouvé en fauteuil roulant, incapable de soulever une fourchette, de manger seul »

Il y a cinq ans, après son accident en Baie de Somme, Henri Sannier se retrouve paralysé et dépendant, incapable de réaliser les gestes les plus simples de la vie quotidienne.

« Je me suis retrouvé en fauteuil roulant, incapable de soulever une fourchette, de manger seul », confie-t-il avec émotion à Ciné Télé Revue. C’est alors que Sylviane, sa compagne de toujours, a pris les rênes de leur quotidien, veillant sur lui jour et nuit.

Mais cette épreuve a aussi pesé sur elle. « Je lui rends hommage, car c’est elle qui a été mon aidante. Et ce n’était pas simple », déclare-t-il. À bout de forces, Sylviane a craqué, sombrant dans une dépression. « Il y avait de quoi », ajoute Henri, soulignant que, même si elle va mieux aujourd’hui, sans elle, il n’aurait pas survécu à cette tempête.

Henri Sannier revient également sur les progrès réalisés depuis sa période en fauteuil roulant. « Aujourd’hui, je marche sans canne, je conduis, je fais du VTT… mais la peur de tomber est toujours là », raconte-t-il à Gala. Pourtant, malgré la souffrance physique et les restrictions, il a su puiser dans l’amour et le soutien de sa famille pour tenir bon.

« Mes enfants ont eu peur, mais ils ne l’ont pas montré »

« Mes enfants ont eu peur, mais ils ne l’ont pas montré. Ils ont été incroyablement présents. Et mes petits-enfants ont été le moteur de ma lutte. Sans ma famille, je ne serais probablement plus là », confie-t-il, touché. Un moment particulièrement émouvant survient lorsqu’il évoque ses plus jeunes petits-enfants, qui, n’ayant jamais connu leur grand-père en dehors de son fauteuil, l’ont acclamé lorsqu’il a retrouvé la capacité de marcher.

« Quand je me suis levé, ils m’ont applaudis », se souvient-il avec un sourire. « Ils me disent : ‘T’inquiète papy, maintenant que tu marches, tu vas nous accompagner à l’école’. Ça me fait chaud au cœur. » Un témoignage de résilience, où l’amour familial a été la clé de sa survie et de sa guérison.

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