Dans l’arène politique, chaque détail compte, et il semblerait que la silhouette puisse peser dans la balance des ambitions présidentielles. C’est en tout cas ce que révèle une récente analyse de L’Express concernant Bruno Retailleau, figure des Républicains et actuel ministre de l’Intérieur. Ses conseillers s’inquiètent : sa maigreur pourrait-elle être un frein à la conquête de l’Élysée ?
« Un obstacle insurmontable »
L’Express souligne que l’apparence de Bruno Retailleau a longtemps été perçue comme un point faible par son entourage. « Un obstacle insurmontable », disent-ils, pour celui qui nourrit des ambitions présidentielles. La stature, dans l’imaginaire collectif, serait un gage de crédibilité et d’autorité, surtout pour un homme politique de droite prônant l’enracinement. « Apparaître un peu lourd, lesté, appuie le message », analyse le magazine.
Sa gestion de la crise qui était au cœur des discussions
Malgré les critiques, Bruno Retailleau ne semble pas prêt à changer ses habitudes alimentaires, composées de plats sains comme du poisson blanc ou du foie de veau. Sa silhouette, loin d’être un sujet de préoccupation pour lui, ne l’empêche pas de s’affirmer dans son rôle au sein du gouvernement. En décembre dernier, lors de son déplacement à Mayotte après le cyclone Chido, c’est sa gestion de la crise qui était au cœur des discussions, et non son apparence.
Si l’apparence physique peut jouer un rôle dans la perception publique d’un homme politique, le charisme ne se résume pas à une question de kilos. Bruno Retailleau, par son parcours et ses prises de position, cherche à s’imposer par ses idées et son leadership. Ses conseillers, après avoir déploré sa maigreur, semblent désormais convaincus que « ce n’est plus un sujet », tant il gagne en assurance dans l’exercice de ses fonctions.