Emmanuel Macron fait la une de Variety, ce mercredi 9 octobre. Il revient sur la circulation d’une fausse vidéo gênante diffusée cet été.
Emmanuel Macron est en couverture du magazine Variety ce mercredi 9 octobre.
« Pour les personnes vulnérables, cela peut les plonger dans la dépression »
Il s’est exprimé sur de nombreux sujets culturels, comme les prestations de Céline Dion et Lady Gaga au JO, la série Emily in Paris, dans laquelle Brigitte Macron apparaît, le rayonnement de Taylor Swift…
Il a également réagi à la publication d’une vidéo générée par une intelligence artificielle, appelée “deepfake”, dans laquelle on le voit embrasser un de ses gardes du corps lors de ses vacances d’étét à Brégançon.
Le Président a livré : “Je n’ai pas vu celle [où je danse avec Taylor Swift], mais j’en ai vu une cet été où l’on a fait croire que j’embrassais l’un de mes agents de sécurité. Des millions de personnes l’ont vue. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais ce n’est pas la réalité”.
“Nous pouvons faire toutes sortes de choses avec l’IA, mais pour les personnes vulnérables, cela peut les plonger dans la dépression. Elle peut être une forme de harcèlement”, soutient-il.
En 2017, lors de sa première campagne présidentielle, il avait dû démentir des rumeurs sur une relation qu’il aurait eu avec Mathieu Gallet, le patron de Radio France.
L’ancien ministre de l’économie avait lâché : “Certains voudraient faire courir l’idée que je suis duplice, que j’ai des vies cachées ou autre chose… Non seulement c’est désagréable pour Brigitte, mais je vous rassure, comme elle partage tout de ma vie du soir au matin, elle se demande simplement comment physiquement je peux faire”.
“L’IA déstabilise les gens, elle peut désinformer, ce qui peut perturber nos démocraties »
Dans Variety ce 9 octobre, il lâche : “L’IA déstabilise les gens, elle peut désinformer, ce qui peut perturber nos démocraties. C’est quelque chose qu’il faut réglementer”,.
Il proposer d’imposer une mention “Ceci a été produit avec une IA” sur les vidéos produites par l’IA.
Et d’ajouter : “Nous saurons alors que ce n’est pas vrai. Nous devons créer ces réglementations pour que nos démocraties fonctionnent”.
Il va falloir être malin à l’avenir pour démêler le vrai du faux. Et hélas les gens ne sont pas partis pour l’être, déjà prêts actuellement à gober les pires mensonges.