Interviewé par Le Parisien, le chanteur Francky Vincent s’est livré à quelques révélations en exclusivité pour ce 25 décembre!
« Je suis un poète en dessous de la ceinture. »
Récemment nommé Chevalier des Arts et des Lettres, le chanteur mii-breton mi-antillais, le chanteur s’est abandonné à quelques confidences, pas peu fier de cette reconnaissance qui vient de lui être faite. Un succès qu’il pense mérité, fuit de sa longue carrière : «
J’ai 200 chansons déposées à la Sacem et 170 gravées sur disque, détaille-t-il. 80 de mes morceaux parlent de la bagatelle. Je suis un poète en dessous de la ceinture. »
Et d’ajouter: « Chanter cul et arriver à s’embourgeoiser, c’est pas mal, rigole-t-il Quand ma mère a entendu ma première chanson sur le sujet, elle m’a dit : Tu ne te tires pas une balle dans le pied, c’est le chargeur que tu vides sur tes deux pieds.Mon père, lui, m’a dit en créole : Vas-y Francky, c’est bon, je vous jure, c’est vrai. Il aurait été fier de ma médaille… »
« Alors que j’ai fait l’amour pour la première fois à 19 ans! »
Et malgré les préjugés Francky révélait : « Les gens pensent que je suis émancipé depuis l’enfance. Alors que j’ai fait l’amour pour la première fois à 19 ans! ». Ce qu’il ne veut pas
« J’ai réalisé le tour du monde francophone. Avant le Covid, je faisais 100 prestations par an, maintenant, entre 50 et 60. On revient d’Angola, de quinze jours en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti, on va partir au Portugal, en Guadeloupe… J’ai fait la tournée des Camping Paradis, des clubs homos, libertins, naturistes… Je peux chanter Tu veux mon zizi le zig à l’air si on me le demande. Mais pas à moins de 10 000 euros ! »