L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le monde du cinéma et au-delà : Alain Delon, monstre sacré du 7ème art, nous a quittés le 18 août 2024, laissant derrière lui un patrimoine colossal et une famille en pleine tourmente. La succession de l’acteur, estimée à 50 millions d’euros, est aujourd’hui au cœur d’une bataille qui pourrait bien voir une partie de cette fortune s’évaporer.
« Selon nos sources, il y a au moins 18 millions d’euros placés notamment dans une grande banque monégasque »
Alain Delon n’était pas seulement un acteur de renom, il était aussi un homme d’affaires avisé. Son patrimoine, diversifié entre immobilier de prestige et placements financiers, est aujourd’hui scruté à la loupe par ses héritiers. Mais c’est une révélation qui vient compliquer l’affaire : « Selon nos sources, il y a au moins 18 millions d’euros placés notamment dans une grande banque monégasque, mais également en Suisse et dans d’autres établissements », révèle François Vignolle, auteur de l’ouvrage « Les Derniers Jours du Samouraï ».
La situation se corse avec l’intervention de Bercy
La disparition d’Alain Delon a laissé un vide immense, mais également une situation tendue entre ses enfants. Anouchka, Anthony et Alain-Fabien ont dû mandater des experts pour éplucher les comptes et actifs de leur père, ainsi que les donations effectuées de son vivant. La situation se corse avec l’intervention de Bercy, qui remet en question le statut de résident suisse de l’acteur, et donc son régime fiscal. Les héritiers font face à une facture fiscale qui pourrait atteindre 25 millions d’euros.
Les enjeux sont de taille et les héritiers Delon ne sont pas au bout de leurs peines. Entre redressement fiscal et droits de succession, la note est salée. Les avocats sont à pied d’œuvre pour négocier avec l’administration, mais le temps presse. Anouchka pourrait hériter d’une douzaine de millions d’euros, tandis que ses frères devraient se partager les 6 millions restants.