C’est dans le cadre de la série télévisée « Elle parle d’elle », diffusée sur Canal Plus Docs ce lundi 8 avril, que la fille d’Annie Girardot, Giulia Salvatori, a révélé les violences conjugales dont sa mère a été victime, malgré « la liberté, la force » qu’elle représentait.
Le confidences inattendues de la fille d’Annie Girardot sur les violences conjugales subies par Annie Girardot
« Aure Atika raconte Annie Girardot« : dans cette série qui a pour coutume de faire parler une femme d’une autre femme, c’était cette fois Aure Atika qui mettait en lumière l’actrice Annie Girardot. Forte d’une carrière qui aura duré plus de 50 ans, Annie Girardot s’est éteinte le 28 février 2011 à l’âge de 79 ans.
« Elle a été pendant quelque temps avec l’acteur Bernard Fresson et il y avait des violences conjugales très intenses, puisqu’il lui a cassé toute la mâchoire« , explique d’abord Aure Atika au micro de franceinfo ce 8 avril. Longtemps restée silencieuse quant aux violences subies, contre toute attente, c’est sa fille qui a confié dans le documentaire présenté pendant l’émission « Elle parle d’Elle », la réalité de cette relation vécue, car même si il y a prescription, elle n’a désormais « plus personne à protéger » et peut en parler librement.
« Ça touche tout le monde, même des femmes qui paraissent fortes » souligne Aure Atika
Puis Caroline Cochaux, qui a réalisé le documentaire présenté pour la série « Elle parle d’elle », explique : « C’était une femme battue, alors qu’elle représentait la liberté, la force« .
Mais Annie Girardot n’aura parlé de ces violences conjugales qu’en terme de « relation toxique« . Pourtant Giulia explique que sa mère avait peur de rentrer chez elle, elle devait rendre des comptes en permanence. « Et ce qui est fou, c’est que ça touche tout le monde, même des femmes qui paraissent fortes » conclut Aure Atika.