Le présentateur phare de BFM TV était entendu mercredi 22 mars, devant une commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, présidée par le député RN Jean-Philippe Tanguy.
« Calomnies », « lynchage médiatique » et « accusations injustes »
Depuis son licenciement pour « soupçons d’ingérence étrangère », c’est la première fois que le présentateur prend parole : « Ces dernières années, j’ai eu la satisfaction de co-présenter l’émission ‘Faites entrer l’accusé’, mais sans savoir que c’est moi qui me retrouverais sur le banc, spectateur de ma mise à mort professionnelle ».
Rachid M’Barki dénonce « calomnies », « lynchage médiatique » et « accusations injustes ».
« Il m’est reproché d’avoir failli à ma déontologie professionnelle en passant des informations non vérifiées à l’antenne et en laissant supposer que j’aurais été rémunéré pour cela. Tout cela est faux et relève de la calomnie pure » a-t-il affirmé devant la commission parlementaire.
Pour rappel
Rachid M’Barki présentait les journaux de la nuit de BFMTV et « Faites entrer l’accusé » sur RMC Story. Le 15 février 2023 France Info expliquait ainsi : « Radio France, avec le consortium Forbidden stories, dévoile que BFMTV a diffusé des informations fournies par une agence de désinformation israélienne dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets. »
Marc Olivier Fogiel, direcerur de l’antenne, affirmait que le présentateur « s’arrangeait pour demander des images en dernière minute, une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal ».