Dans le monde pailleté de la télévision, les étoiles peuvent parfois vaciller. C’est le cas de Stéphane Plaza, l’agent immobilier le plus célèbre du PAF, qui se retrouve aujourd’hui au cœur d’une controverse judiciaire. Alors qu’il vient d’annoncer son intention d’assigner l’État pour prouver que son procès était truqué, une voix s’élève pour critiquer sa démarche. Emmanuelle Dancourt, figure du féminisme et présidente du collectif #MeTooMedia, n’a pas hésité à le qualifier de « clown » sur le plateau de BFMTV. Un coup dur pour l’animateur qui voit son image de sympathique conseiller en immobilier s’écorner un peu plus.
Une accusation grave
Après une condamnation à douze mois de prison avec sursis pour violences conjugales, Stéphane Plaza ne compte pas rester les bras croisés. Il affirme avoir découvert des anomalies dans son dossier et accuse le parquet de Paris d’avoir versé un « faux en écriture publique » qui aurait mené à sa condamnation. Une accusation grave qui a poussé l’animateur à assigner l’État, dans une tentative de laver son honneur et de prouver son innocence.
« La reconversion de Stéphane Plaza dans l’humour est totalement ratée »
Face à cette offensive, Emmanuelle Dancourt n’a pas mâché ses mots. Selon elle, Stéphane Plaza utiliserait sa notoriété et son image pour influencer l’opinion publique et minimiser la gravité des faits qui lui sont reprochés. « La reconversion de Stéphane Plaza dans l’humour est totalement ratée. On a affaire à un clown qui tente de noyer tout le monde », a-t-elle déclaré, soulignant l’absence d’appel de la part de l’animateur, contrairement à ce qu’il avait annoncé.
Le procès de Stéphane Plaza a été marqué par des moments de forte tension, où l’animateur aurait, selon Emmanuelle Dancourt, pris trop de libertés, se comportant comme s’il était sur une scène de théâtre plutôt que dans un tribunal. « Il a laissé Plaza s’exprimer et faire le clown tous les jours. Il était sur une scène de théâtre et il fallait qu’on l’applaudisse », a-t-elle critiqué, faisant référence au président du tribunal qui n’aurait pas su recadrer les débats.