Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, le président ukrainien Volodimir Zelensky a échappé à trois tentatives d’assassinats.
C’est le journal Britannique The Times qui a révélé l’information. Le président Volodimir Zelensky a échappé à trois tentatives d’assassinats.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, déclarée par la Russie le 24 février dernier, Volodimir Zelensky est resté à Kiev. « J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi » avait-il indiqué au gouvernement américain qui lui demandait de quitter Kiev la semaine dernière.
Le FSB, l’ancien KGB, a permis de sauver Volodimir Zelensky
Parmi les trois tentatives d’assassinat commandités par Moscou, la première aurait selon The Times, été initiée par le président tchétchène Ramzan Kadyrov, un puissant soutien du président russe. Cette première tentative aurait été déjouée samedi dernier en plein coeur de la ville de Kiev.
Cet échec de tentative d’assassinat a eu lieu grâce à l’ancien KGB, le FSB. «Je peux dire que nous avons reçu des informations du FSB, qui ne veut pas participer à cette guerre sanglante. Et grâce à cela, le groupe d’élite de Kadyrov a été détruit, celui qui venait ici pour éliminer notre président», a annoncé Oleksiy Danilov, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainienne.
Deux autres tentatives du groupe Wagner
Selon le journal britannique, 400 hommes du groupe Wagner, société militaire privée russe, a également tenté de se rapprocher du président ukrainien pour l’abattre à deux reprises mais elle n’y est pas parvenue. Cette entreprise russe spécialisée dans le mercenariat est connue pour être liée à Evgueni Prigojine, un oligarque proche du président Poutine, parfois surnommé le « cuisinier de Poutine », ce dernier ayant fait fortune en ouvrant en 1990 une chaine de fast-foods.
Pour rappel, le groupe Wagner a été accusé en 2020 par l’ONU de menacer la paix en Lybie en violant l’embargo sur les armes à destination du pays. En raison de la proximité entre Evgueni Prigojine et le groupe Wagner, l’Union Européenne et le Royaume-Uni avaient établi des sanctions économiques contre l’oligarque.
Selon The Times, les mercenaires du groupe Wagner seraient inquiets de la précision de leurs informations qui ont empêché l’assassinat du président ukrainien.
Malgré les importantes pertes subies, le groupe Wagner n’a cependant pas abandonné son objectif. Une source proche du groupe l’aurait confirmé : « il suffit qu’un seul y arrive et tout le monde rentre avec une prime ».
Une stratégie d’assassinat qui écarterait toute responsabilité directe de Vladimir Poutine afin de lui permettre de prendre le pouvoir politique sur l’Ukraine.
L’Ukraine a déjà bien souffert de toutes ces tentatives et de toute cette violence