Le paysage audiovisuel français connaît un nouveau bouleversement avec le départ précipité d’un de ses visages familiers. Un transfert qui illustre la compétition féroce entre les chaînes d’information pour s’attacher les services des présentateurs vedettes.
Un départ accéléré par la direction de France 2
Ce qui devait être une transition en douceur s’est transformé en sortie précipitée. La direction de France Télévisions a décidé d’écourter la collaboration avec Julien Arnaud, initialement prévu comme joker d’Anne-Sophie Lapix pour le journal de 20h durant l’été.
C’est le 31 juillet que le présentateur a annoncé, à la surprise générale, son dernier journal sur la chaîne publique. Sur son compte Twitter, il a partagé ce moment émotionnel avec ses téléspectateurs :
« Journée particulière pour moi car je présente ce soir mon dernier 20h pour France Télé. Merci à ceux qui m’ont fait confiance, dir de l’info, rédaction, personnels techniques. Merci aux équipes de Télématin et gros bisous à Flavie. Je vous retrouverai vite. En attendant, rendez-vous ce soir ».
BFMTV, terre d’accueil pour une nouvelle ambition
Le journaliste ne reste pas longtemps sans affectation. Dès le 25 août, il intégrera les équipes de BFMTV pour animer une nouvelle tranche quotidienne, marquant ainsi un tournant significatif dans sa carrière.
Une décision motivée par l’absence de perspectives
Selon les informations disponibles, c’est l’absence de propositions concrètes de la part de France 2 qui aurait poussé Julien Arnaud à accepter l’offre de la chaîne d’information en continu. Un choix professionnel qui témoigne de la volatilité du marché des présentateurs de premier plan dans le paysage médiatique français.
La relève assurée à France 2
Pour pallier ce départ soudain, France 2 a rapidement réorganisé son dispositif estival. Sonia Chironi prendra les commandes du journal télévisé dès la semaine prochaine, assurant ainsi l’intérim jusqu’à l’arrivée de Léa Salamé.
Cette réorganisation improvisée souligne la capacité d’adaptation des rédactions face aux mouvements de personnel, même au cœur de la période estivale où l’actualité ne connaît pas de répit.


