Nicolas Sarkozy condamné à de la prison : cet échange téléphonique avec Emmanuel Macron après le verdict

Sarkozy Honneur Déchu

La justice française a rendu un verdict historique contre un ancien chef d’État. Reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens présumés de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy fait face à une lourde peine. L’ancien président, qui clame son innocence, a immédiatement annoncé son intention de contester cette décision devant les instances supérieures.

Une condamnation sans précédent pour un ancien président

Ce jeudi 25 septembre à Paris, le tribunal a prononcé une sentence de cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans incompressibles, à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Cette décision concerne l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs.

Selon le calendrier judiciaire établi, l’ancien président de la République devrait entrer en détention dès le 13 octobre prochain, sauf si les procédures d’appel modifient ce calendrier.

Réactions politiques contrastées

Soutien de la droite et de ses proches

Face à cette condamnation, plusieurs personnalités politiques ont exprimé leur soutien à l’ancien président. Bruno Retailleau a notamment décrit Nicolas Sarkozy comme « un homme incroyablement combatif ».

Dans son entourage proche, la détermination semble être de mise. Un membre de son cercle aurait confié : « Je le connais trop pour douter de sa force. Il ira jusqu’au bout ».

L’ancien président lui-même aurait juré de « se battre pour sa réputation », démontrant sa volonté de ne pas accepter ce verdict sans résistance. Il aurait également déclaré à ses proches : « Je n’ai pas dit mon dernier mot ».

Positions divergentes à gauche

Du côté de l’opposition, cette décision judiciaire est interprétée différemment. À gauche, plusieurs voix s’élèvent pour y voir l’illustration d’une justice qui s’applique à tous les citoyens, indépendamment de leurs fonctions actuelles ou passées.

Cette vision d’une justice « égale pour tous » est mise en avant comme un principe fondamental de l’État de droit, même lorsqu’il s’agit d’anciens dirigeants.

Réactions de l’entourage personnel

L’épouse de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, a vivement réagi à la condamnation en critiquant publiquement Mediapart, média qui avait mené une enquête approfondie sur les liens présumés entre la campagne de 2007 et le régime de Kadhafi.

Anouchka Delon a également manifesté son soutien en partageant le message de Carla Bruni sur les réseaux sociaux, démontrant la mobilisation d’une partie du monde artistique autour de l’ancien président.

Cécilia Attias, ex-épouse de Nicolas Sarkozy, a elle aussi réagi publiquement à l’annonce de cette condamnation, ajoutant sa voix au concert des réactions suscitées par cette décision judiciaire.

L’Élysée suit l’affaire de près

Dans ce contexte tendu, Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Nicolas Sarkozy peu après l’annonce du verdict. Cette conversation entre le président actuel et son prédécesseur témoigne de l’importance politique de cette affaire, bien que le contenu précis de leur échange n’ait pas été rendu public.

Cette condamnation intervient alors que Nicolas Sarkozy avait déjà été condamné à cinq ans de prison, dont un an ferme, pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 dans une autre affaire. Il avait également fait appel de cette première décision.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

8446284462