Rachida Dati a évoqué les défis personnels qu’elle affronte et les répercussions de sa carrière sur sa vie familiale, notamment auprès de sa fille adolescente.
Une femme politique face aux inégalités de traitement médiatique
Rachida Dati, actuellement à la tête du ministère de la Culture et potentielle candidate à la mairie de Paris en 2026, a accepté de se livrer lors d’un entretien avec Le Papotin. Sans détour, elle a abordé sa situation personnelle tout en pointant du doigt les différences de perception entre hommes et femmes dans la sphère politique.
« Je ne suis pas mariée, je ne suis pas pacsée », a-t-elle simplement déclaré, laissant néanmoins entendre qu’elle partage sa vie avec quelqu’un, sans pour autant entrer dans les détails.
Le poids du regard public sur les femmes politiques
La ministre n’a pas hésité à mettre en lumière les disparités de traitement médiatique selon le genre. Elle a exprimé son désintérêt pour l’exposition de sa vie privée, tout en soulignant l’injustice qui prévaut dans ce domaine.
« Je n’en vois pas l’intérêt. Mais vous avez remarqué, y compris dans vos pages, que les hommes le font plus volontiers ? Et pourquoi ? Parce qu’on ne les juge pas. Ils peuvent changer d’épouse, de compagne, de compagnon… sans commentaire désobligeant. Au contraire, on les trouve même formidables d’afficher une nouvelle conquête », a-t-elle observé avec lucidité.
Cette analyse démontre la persistance de stéréotypes genrés dans l’arène politique et médiatique, où les femmes restent soumises à des critères différents de ceux appliqués à leurs homologues masculins.
L’impact de la notoriété sur sa vie de famille
Rachida Dati a également abordé les répercussions de sa carrière politique sur sa fille Zohra, aujourd’hui âgée de 16 ans. La ministre a évoqué avec franchise les difficultés liées à cette exposition.
« Alors qu’une femme, si elle affiche différentes relations, on la dit instable, séductrice voire pire. D’ailleurs, vous remarquerez que très peu de femmes politiques le font. Et quand elles le font, ce sont elles que l’on juge. Et très souvent de manière peu agréable », a-t-elle poursuivi.
Une mère protectrice face aux défis de l’adolescence
La ministre a partagé ses préoccupations concernant l’impact de sa notoriété sur le quotidien de sa fille adolescente. Cette dimension personnelle révèle les sacrifices invisibles auxquels font face les femmes politiques.
« J’ai conscience que ma vie publique, hélas, peut gêner son quotidien. Les attaques personnelles sont amplifiées par les réseaux sociaux. À l’adolescence, c’est d’autant plus perturbant. Elle préférerait sans doute que j’exerce une autre activité. J’essaie de la préserver de l’hostilité mais il m’arrive d’être démunie », a-t-elle confié.
Ces confidences révèlent la complexité d’être à la fois une figure publique et une mère, dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient les attaques personnelles et peuvent affecter l’équilibre familial.
Madame DATI devrait ouvrir un commerce des arts de la table et culinaires avec sa fille.
Avec toutes les casseroles qu’elle traîne ses futures clientes auraient l’embarras du choix.