Prévu pour comparaître devant la Haute Cour de Londres dans le cadre d’un procès contre News Group Newspapers, éditeur du Sun, le prince Harry a finalement décidé de rester aux États-Unis. Ce procès, qui portait sur des accusations de collecte illégale d’informations, a été annulé après six ans d’attente. Un accord a été trouvé entre les parties, comme l’a confirmé David Sherborne, l’avocat du prince. Ce compromis inclut des excuses publiques et une compensation financière importante, estimée à un montant dépassant 10 millions de livres sterling.
Une décision tardive qui suscite des critiques
L’issue tardive de cette affaire a soulevé des critiques, notamment de la part du juge en charge du dossier. Ce dernier a regretté que l’accord intervienne à un stade aussi avancé, juste avant le début du procès, après que des ressources financières et humaines considérables ont été mobilisées. Chris Ship, journaliste spécialisé dans la royauté pour ITV News, a rapporté ces remarques sur X, soulignant que cet arrangement aurait pu être conclu bien plus tôt pour éviter un tel gaspillage.
Des excuses pour des années d’intrusion
News Group Newspapers a présenté des excuses officielles au prince Harry pour les intrusions graves dans sa vie privée survenues entre 1996 et 2011. Ces abus incluaient notamment des pratiques telles que le piratage téléphonique, la surveillance et l’utilisation illégitime d’informations confidentielles. Ce geste marque un nouvel épisode dans le combat du duc de Sussex contre la presse à scandale britannique. Déjà en 2023, il avait remporté une bataille judiciaire contre The Daily Mirror, obtenant plus de 140 000 livres sterling en dommages et intérêts pour des articles basés sur des piratages de messageries téléphoniques.
Un contexte médiatique tendu
Cette victoire pour le prince Harry survient dans un climat médiatique particulièrement tendu. Mi-janvier, Vanity Fair a publié un article très critique envers Harry et Meghan Markle, alimentant les controverses autour du couple. Par ailleurs, des témoignages décrivant le prince comme autoritaire n’ont fait qu’intensifier les regards sur lui. Malgré tout, ce règlement symbolise une avancée dans sa lutte pour la protection de sa vie privée et celle de sa famille.