Alors que Gérard Miller était un soutien politique à Sandrine Rousseau, notamment depuis les primaires de 2021, la députée écologiste s’est confiée dans les colonnes d’Elle Magazine, ce 13 février : elle s’est dite « trahie » par l’éminent psychanalyste, accusé par une quarantaine de femmes d’agressions sexuelles et de viols.
Une quarantaine de femmes accusent le psychanalyste Gérard Miller de viols et d’agressions sexuelles, selon une enquête du journal ELLE Magazine
« Que vont penser les femmes d’avoir vu Gérard Miller s’afficher avec moi ? Je leur présente mes excuses, même si je ne savais rien » déclare Sandrine Rousseau dans les pages d’Elle Magazine. Ce même magazine dévoilait une enquête sidérante, dans laquelle 41 femmes ont pris la parole pour dénoncer des agressions sexuelles, parfois des viols sur mineurs, notamment lors de séances sous hypnose.
« Des faits qui se sériant déroulés entre 1993, et 2020. « J’avais l’impression de lire mon histoire », nous ont-elles expliqué, l’une après l’autre », détaille l‘enquête publiée le 8 février.
Sidérée, la député Sandrine Rousseau a eu besoin de temps pour « encaisser » avant de réagir publiquement
La députée Sandrine Rousseau, qui était restée silencieuse jusqu’à présent, a pris la parole, ce 13 février, dans les colonnes d’Elle Magazine, au sujet de l’affaire Gérard Miller. Depuis que les nombreux témoignages ont été publiés, une photo de la députée et de Gérard Miller, qui date de 2021, est ressortie sur les réseaux sociaux.
Pour Sandrine Rousseau, amie de la fille du psychanalyste, c’est un coup de massue : « Si même les alliés s’avèrent être des agresseurs ou des violeurs potentiels, sur qui s’appuyer ? » demande-t-elle. Et elle ajoute : « c’est un combat dans lequel on ne peut compter sur aucun homme« .
Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée contre Gérard Miller.