La Professeure Karine Lacombe a qualifié son confrère Patrick Pelloux de « prédateur sexuel ». Les proches du médecin montent au créneau…
L’infectiologue Karine Lacombe, la cheffe des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, a qualifié Patrick Pelloux, le médecin urgentiste le plus célèbre de France, de « prédateur sexuel » à Ouest-France en octobre dernier, sans le nommer toutefois à l’époque.
« Je suis sidéré et détruit par tous ces mensonges »
Il y a quelques jours, elle a confirmé à Paris Match qu’il s’agissait bien de lui : « Je ne l’ai pas cité parce que je voulais montrer le système dans lequel se déroulaient les études de médecine, très viril, très sexué et l’universalité de la question ».
Patrick Pelloux réfute en bloc ces accusations à son encontre.
« Je suis sidéré et détruit par tous ces mensonges. Tout est diffamation. Mes avocats vont porter plainte contre les acteurs de cette cabale. On était trop grivois à l’époque, on avait même pas le rapport au sexe. Mais je n’ai jamais agressé personne », a-t-il témoigné au Point.
« Il ne faut pas confondre une grande gueule et un agresseur »
Selon Christophe Prudhomme, porte-parole du syndicat Association des médecins urgentistes en France, que dirige Patrick Pelloux, il s’agit d’une « manoeuvre politique ».
Dr Julie Guiader, interne à l’hôpital Saint-Antoine en 2004, témoigne quant à elle : « Je l’ai jamais vu avoir de gestes déplacés envers une femme. Il ne faut pas confondre une grande gueule et un agresseur ».
Ce « déballage médiatique sans preuve » est regrettable pour Anne Wernet, présidente du syndicat national des praticiens anesthésies hospitaliers.
Affaire à suivre…