Sur Brut, Guillaume Canet est revenu sans filtre sur une expérience de tournage avec Leonardo DiCaprio pour La Plage en 2000.
Le film de Danny Boyle, adapté du roman d’Alex Garland, raconte l’histoire d’un jeune américain, incarné par DiCaprio, qui part à la recherche d’un paradis secret en Thaïlande, accompagné de deux Français interprétés par Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. Si à première vue, la perspective de croiser la star de Titanic pouvait intimider, Guillaume Canet ne se montre pas impressionné.
« L’hystérie était totale »
« Quand je l’ai rencontré, je ne me suis pas dit ‘Wow, c’est un bon acteur’. Avant, oui, parce que je l’avais vu dans Gilbert Grape ou Titanic, mais là, tout ce cirque autour de lui m’a paru ridicule », confie-t-il.
Le tournage, certes paradisiaque, a révélé un aspect assez déconcertant de l’idolâtrie entourant DiCaprio. Canet se souvient : « Le groupe attendait son arrivée depuis des jours, et quand on l’a vu débarquer, l’hystérie était totale : il faisait un geste pour les percussions et tout le monde s’est mis à crier ‘Oh my God, c’est incroyable !’. C’était un peu trop, franchement. »
« Tout le monde me regarde comme si j’étais un fou, parce que je viens de frapper la star du film »
Mais c’est une autre anecdote qui a marqué les esprits. Alors qu’il s’entraînait à la boxe sur le plateau, Canet croise DiCaprio, accompagné de ses gardes du corps. Après une petite joute amicale, l’Américain lui assène un coup un peu trop fort le lendemain. Visiblement agacé, Canet se retourne et lui colle une droite bien placée, dans l’épaule, « là où ça fait mal ». La scène est surréaliste : « Tout le monde me regarde comme si j’étais un fou, parce que je viens de frapper la star du film. » Pourtant, après un moment de silence tendu, DiCaprio se relève, éclatant de rire, et lui lance : « Qu’est-ce que tu fais ce soir ? »
Les deux acteurs finiront par se réconcilier autour d’une console de Playstation, transformant un incident en une camaraderie de tournage. La tension retombe et, comme souvent dans ce milieu, tout finit par sourire.