Une polémique médiatique enfle autour de l’acteur français Omar Sy suite à la publication d’informations contradictoires concernant un prétendu incident ferroviaire. D’un côté, un magazine d’opinion affirme une interpellation, de l’autre, l’entreprise ferroviaire nationale apporte un démenti catégorique et dénonce une campagne de cyber-harcèlement.
Un démenti officiel de la SNCF face aux allégations
La SNCF a pris position publiquement pour contredire les informations publiées par le magazine Valeurs Actuelles selon lesquelles Omar Sy aurait été interpellé en gare de Lyon. Dans une déclaration sans équivoque sur les réseaux sociaux, l’entreprise ferroviaire a tenu à rétablir les faits :
« Contrairement à ce qui est indiqué dans des articles de presse et que nous souhaitons démentir, M. Omar Sy a bien voyagé dans un TGV hier avec son chien muselé. Il n’a en aucun cas refusé que son chien porte une muselière à bord. Les échanges avec nos agents à bord ont été normaux. Il n’y a pas eu d’intervention de la police ».
Ce démenti formel vient directement contredire le récit présenté par Valeurs Actuelles, qui avait affirmé que l’acteur avait fait l’objet d’une intervention policière.
Valeurs Actuelles maintient sa version des faits
Malgré le démenti officiel, le magazine d’extrême-droite persiste et signe concernant ses allégations. Selon leur récit, l’incident se serait déroulé avant l’embarquement de l’acteur et aurait nécessité l’intervention des forces de l’ordre.
Pour appuyer ses dires, la publication cite une « haute source à la SNCF » qui aurait déclaré que « M. Omar Sy est connu depuis des années de la sûreté ferroviaire pour ses embarquements pénibles ».
Une plainte antérieure confirmée
Si la SNCF rejette catégoriquement l’information d’une récente interpellation, l’entreprise confirme toutefois avoir déposé une plainte concernant un incident antérieur. Cet épisode distinct aurait impliqué l’acteur qui aurait supposément proféré des menaces envers des agents ferroviaires après que ceux-ci lui aient demandé de museler son chien.
Cette confirmation d’une plainte antérieure complexifie la situation médiatique, bien que la SNCF sépare clairement cet événement passé de la controverse actuelle.
La SNCF condamne le cyber-harcèlement
Au-delà de la simple rectification factuelle, l’entreprise ferroviaire nationale a pris position contre ce qu’elle considère comme une campagne de haine ciblant l’acteur. Dans sa communication, la SNCF se désolidarise explicitement des attaques en ligne visant Omar Sy, qui se sont multipliées suite à la publication de l’article contesté.
Cette prise de position témoigne de la volonté de l’entreprise de ne pas voir son nom associé à une polémique qu’elle juge infondée concernant l’incident récent, tout en maintenant sa position sur l’épisode antérieur ayant fait l’objet d’une plainte.